Les peuples d'Europe se réveillent !

Alors que les Etats-Nations occidentaux, qui continuent d'être les laquais du grand Capital même lorsque celui devient mondialiste, entraînent leurs populations dans une russophobie belliciste aux conséquences économiques, politiques sociales, culturelles et peut-être militaires suicidaires, certaines communautés commencent à se poser des questions et on peut même observer des peuples européens refuser d'être les idiots utiles et sacrifiables d'une ploutocratie mondialiste soutenant un régime néo-nazi pour tenter de contraindre la Russie et encore plus domestiquer l'Europe.

Ainsi du parlement écossais qui vient de refuser que son budget continue de financer les aides britanniques au régime bandériste de Kiev. 

Du réveil à la rébellion des peuples 

Alors que les députés des régimes parlementaires occidentaux, tellement obsédés par le pouvoir des banques qu'ils préfèrent pour leurs carriérismes et enrichissements personnels être les représentants du complexe militaro-industriel aux ordres de Washington plutôt que de leurs peuples, il existe encore en Europe quelques lambeaux d'un fédéralisme hérités des empires du passé et qui ont su maintenir le Politis dans cette relation souveraine de l'Homme de la glèbe et de la mer à sa patrie charnelle.

L'Ecosse, ce pays celte majeur de l'arc Atlantique européen a toujours résisté comme sa sœur irlandaise au joug de la thalassocratie britannique et souvent par les armes entretenant loin des nationalismes étatiques mythifiés un vrai patriotisme identitaire enraciné dans la tourbe de ses Highlands. Et, devant le chaos post-moderne menaçant d'entraîner la civilisation européenne dans le naufrage du monstre occidental, l'Ecosse regarde à nouveau l'horizon de son Histoire.

Conformément à l'accord d'Edimbourg (2012) l'Ecosse avait organisé un référendum sur son indépendance en 2014, et malgré de nombreux bourrages d'urnes et fraudes menées par les collabos anglais, plus de 44 % des écossais s'étaient prononcés en faveur de leur indépendance !

Depuis 2014, l'asservissement augmenté des européens à l'hégémonie étasunienne organisé par leurs propres gouvernements centraux, a considérablement détérioré les conditions de vie socio-économiques et le contrat social des peuples avec leurs "représentants". Et le 6 mai 2021, les élections du parlement écossais ont logiquement donné la victoire aux indépendantistes du SNP largement en tête (40.34%) devant les partis anglais (conservateurs 23.49% et travaillistes 17.91%).

Et depuis 4 mois la co-belligérence pro-ukrainienne abjecte et criminelle des pays de l'OTAN comme ceux de l'Union Européenne est la goutte qui est en train de faire déborder le vase de la patience écossaise : Ainsi les ministres de Nicola Sturgeon, la première ministre écossaise (qui a demandé la tenue d'un nouveau référendum sur l'indépendance en 2023) viennent de refuser que l'argent des contribuables écossais alimentent l'effort de guerre ukro-atlantiste dans sa guerre contre la Russie.

Cette colère des écossais a été provoqué par l'injonction du ministère des finances britannique qui saigne son budget dans ses aides militaires à l'Ukraine de percevoir de la part d'Edimbourg 65 millions de livres sterling, soit 75,45 millions d’euros. La précédente aide financière pour l'Ukraine (30 millions de livres soit 34,82 millions d’euros, avait été demandée par la City londonienne au Pays de Galles, dont la ministre des finances, Rebecca Evans a déclaré avoir "été forcée de donner cette somme qui était initialement destinée à des "domaines décentralisés comme la santé et l'éducation" du pays de Galles.

De son côté l'Ecosse tant qu'elle est encore soumise à la couronne britannique n'a pas pu, elle aussi imposer son blocus et a dû procéder au virement mais en y attachant un avertissement clair signé de sa ministre des finances Kate Forbes : 

  • "Cependant, nous sommes clairs sur le fait que cela ne doit pas être considéré comme une sorte de précédent conduisant à l'utilisation de budgets décentralisés à des fins politiques."

La première ministre écossaise Nicola Sturgeon a de son côté surenchérit en demandant que l’argent écossais pour l'Ukraine ne finance pas des armes.

Même si, derrière 2 ou 3 écritures comptables fallacieuses, l'argent écossais risque d'alimenter quand même l'armée ukrainienne, l'Ecosse, qui pousse déjà les murs de son autonomie fédérale vient politiquement de marquer un coup d'arrêt au bellicisme servile de Londres et dans le respect d'une indépendance réelle revendiquée, alors que tous les Etats occidentaux se vautrent, et plutôt plutôt plus que moins, dans l'hégémonie atlantiste et leur propre servitude.

La guerre en Ukraine risque d'être un point de désaccord majeur sur fond d'un nouveau référendum pour l'indépendance et qui fait déjà transpirer Boris Johnson.

Au Royaume de moins en moins uni, l'exemple de l'Ecosse risque d'être suivi au fur et à mesure que les peuples asservis au trône collabo vont devoir faire des sacrifices pour soutenir ce régime néo-nazi de Kiev. l'année à venir risque d'être chaude entre Edimbourg et Londres.

Voilà pourquoi dans les pays occidentaux où l'héritage du Saint Empire Romain Germanique n'a pas laissé son empreinte fédérale, les collabos et les idiots utiles du totalitarisme de la marchandise s'accrochent à leur centralisme parlementaire hors sol et professionnalisé, car comme le soulignait logiquement l'abbé Sieyès ce théoricien de la Raie publique française :

"Les citoyens qui désignent des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; donc ils n'ont pas de volonté particulière à imposer. Toute influence, tout pouvoir leur appartient sur la personne de leur mandataire, mais c'est tout. S'ils dictaient des volontés ce ne serait plus un état représentatif, ce serait un état démocratique"

Car pour le banquier, qu'il soit nationaliste ou mondialiste, i sera toujours plus facile d'acheter quelques députés et journalistes carriéristes que toute une population d'hommes et de femmes libres, et quelques Etats-Nations mythifiés qu'une centaine de pays réels.

Et pour ceux qui s'inquiètent des relations entre le parlement écossais et le parlement de l'UE, qu'ils se rassurent, les indépendantistes celtes avec qui j'ai de nombreux contacts ne voient dans Bruxelles qu'une opportunité et un marchepied pour se hisser vers leurs indépendances,

Erwan Castel 


 

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