Lorsque les mensonges des médias occidentaux sur la guerre en Ukraine refusent de montrer l'horreur du régime ethnocentré de Kiev massacrant des civils innocents, alors ils ne sont pas seulement les collabos abjects d'une propagande néo-nazie mais les complices condamnables de ses crimes de guerre.
Le traitement médiatique occidental du siège de Marioupol est révélateur de cette inversion accusatoire menée par les occidentaux depuis 8 ans concernant les événements tragiques se déroulent dans le Donbass.
Quelques rappels passés:
- La ville de Marioupol tombe sous la botte des néo-nazis du bataillon spécial Azov (devenu régiment) le 9 mai 2014, lors d'un assaut blindé sur la foule commémorant la victoire de 1945 : plus de 100 morts et disparus et des centaines de blessés.
- Depuis 2014 les élections dans cette ville très majoritairement pro-russe sont annulées ou les candidatures pro-russes invalidée.
- Depuis 8 ans le régiment Azov qui a fait de Marioupol sa garnison et son bastion nationaliste exerce sur sa population russophone intimidations, répressions, politique signalée par le comité des droits de l'Homme.
Aujourd'hui cette ville qui est le bastion Sud des forces ukrainiennes dans le Donbass est encerclée par les forces russes et républicaines depuis le 4 mars 2022 avec dans ses murs une population civile encore importante (environ 400 000 personnes) et prise en otage par les combattants ukrainiens qui veulent l'utiliser comme bouclier humain.
Les banlieues Est de la ville assiégée de Marioupol
Les 5 et 6 mars les 2 tentatives d'évacuation vers Zaporodje ont été annulées à cause de provocations attribuées bien sûr aux forces russes ce qui est militairement une absurdité totale car tout assaillant qui.chercheca les épargner a intérêt à voir les civils abandonner la ville qu'il assiége.
Pour faire immédiatement faire taire ceux qui m'accusent de rapporter ici des mensonges propagandistes concernant la prise d'otage de la population civile par les soudards ukrainiens, voici la vidéo d'une discussion entre une jeune femme de Marioupol et un soldat ukrainien :
La jeune femme:
"Pourquoi l'évacuation a été annulée ?"
Le soldat ukrainien:
"Soyez contente que vous ne soyez pas fusillés"
De plus 3 rapports inquiétants sont sortis de la ville depuis 48 heures confirmant que les civils de Marioupol sont les boucliers humains des forces ukrainiennes aux abois:
- Plusieurs sources signalent que les forces ukrainiennes ont entièrement miné le périmètre urbain: abords mais aussi bâtiments, et le chiffre de 10 000 mines est évoqué
- Le 5 mars, alors qu'il n'y a pas de tir d'artillerie dans le secteur, dans la ville un bâtiment a explosé. Il.y aurait 200 civils sous les décombres.
- Le 6 mars un informateur de la police de Mariupol signale au renseignement que dans l'usine d'Azovstal de Marioupol le Commandant du régiment "Azov" a fait venir et a bloqué des dizaines de civils dans des ateliers minés par ses soldats.
A quoi peut-on s'attendre ?
Alors que le forces russes appliquent, au risque de subir des pertes plus importantes, une stratégie de guerre de précision s'efforçant de ne viser que des objectifs militaires ukrainiens, on observe un délire hystérique de la propagande occidentale qui au contraire décrit de leur part des frappes aveugles et des destructions globales de villes et de villages.
Dans ce contexte médiatique et dans ceux de leur encerclement et défaite inévitable, les radicaux nationalistes retranchés au milieu de Marioupol pourrait être tentés de commettre un crime de guerre contre une population civile russophile qui leur est hostile et chercher avec l'appui de la propagande de guerre ukro-atlantiste à en attribuer la responsabilité aux forces russes bombardant leurs positions et installations militaires.
Voilà pourquoi il est vital de diffuser au maximum ces informations pour éventer un false flag monstrueux qui vraisemblablement se prépare dans la ville de Marioupol !
Erwan Castel