Une fuite en avant...vers la guerre !

Le siège du Département du Trésor des États-Unis à Washington 


Comme prévu, une nouvelle augmentation des représailles économiques contre la Fédération de Russie a été décidée unilatéralement par Washington, sur fond de tensions aggravées sur les fronts en Syrie et dans le Donbass.

Ces actions russophobes hystériques des occidentaux, comme cette volonté d'humilier la Russie en lui refusant sa participation aux grands événements sportifs internationaux ne font que prouver la dimension fanatique et belliciste de la politique étasunienne.

La campagne électorale présidentielle russe va certainement voir Washington multiplier, avec ses laquais occidentaux, des provocations internationales pour tenter d'inviter les réactions russes recherchées dans le débat politique national.

Février et mars risquent d'être sous haute tension, tant en Russie que dans les pays où ses alliés et ses intérêts sont menacés par un interventionnisme militaire occidental.

Dans ce registre le front du Donbass va devenir très sensible car pour le Président Poutine présente autant des menaces sur le plan international que des enjeux sur le plan national.

En effet, en cas d'attaque générale ukrainienne, ce que laisse à penser la "loi pour la réintégration du Donbass" qui vient d'être votée à Kiev, une réaction militaire russe pour stopper les combats serait aussitôt déclarée casus belli par les occidentaux avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer. 
En revanche, une non intervention russe alors que des massacres seraient en cours contre la population russe du Donbass, provoquerait un contestation politique intérieure très importante.

Le détonateur du Donbass risque donc d'être déclenché par les USA, qui se sont enlisés au Moyen Orient avec un dollar qui s'effondre. Washington aujourd'hui n'a plus grand chose à perdre à part quelques millions d'européens consommables et remplaçables....

Erwan Castel

Source de l'article : RT

Ukraine : Washington adopte de nouvelles sanctions anti-russes, 
Moscou menace d'une «riposte»

26 janv. 2018, 21:32

Les Etats-Unis poursuivent inlassablement leur politique de sanctions anti-russes, le Trésor américain adoptant ce 26 janvier un nouveau train de mesures. Moscou dénonce une campagne «absurde» et laisse entendre qu'il pourrait réagir.

Un an après l'investiture de Donald Trump, et ce malgré les espoirs d'améliorations des relations russo-américaines que le candidat républicain avait pu soulever durant sa campagne, Washington poursuit sa politique de sanctions anti-russes en liaison avec le dossier ukrainien, politique initiée par Barack Obama.


Maintenant la pression, le Trésor américain a ainsi annoncé ce 26 janvier 2018 un nouveau train de mesures punitives visant neuf entreprises, notamment des géants russes de l'énergie tels que Gaz-Alyans et Kaliningradnefteprodukt. 21 personnes figurent également sur la liste noire du Trésor américain. Outre des citoyens russes, sont également concernés des dirigeants des républiques autoproclamées de la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine.

Plus précisément, ces nouvelles sanctions financières concernent quatre turbines fabriquées par l'Allemand Siemens, et détournées, selon les Occidentaux, vers la Crimée. Depuis le référendum sur le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie de mars 2014, la péninsule est soumise à des sanctions de l'UE et des Etats-Unis, qui interdisent aux entreprises occidentales d'y avoir des activités commerciales.


«Une campagne de sanctions absurde qui n'a abouti et n'aboutira à aucun résultat», prévient Moscou 
Moscou n'a pas tardé à réagir à ces énièmes mesures américaines anti-russes. «[C'est] une campagne de sanctions absurde qui n'a abouti et n'aboutira à aucun résultat», a ainsi déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. «Si les autorités américaines préfèrent rompre les liens économiques [...] avec la Russie, c'est leur droit, comme nous nous réservons le droit de riposter», a-t-il souligné.  

Washington ne peut pas se débarrasser de l'illusion qu'il est possible de nous faire peur par des refus de visas américains ou des interdictions commerciales»
Avec ces nouvelles sanctions imposées «sous le prétexte inventé de l'implication de la Russie dans la crise ukrainienne», les Etats-Unis ne font que «montrer au monde entier leur propre impuissance», affirme la diplomatie russe. «Washington ne peut pas se débarrasser des illusions qu'il est possible de nous faire peur par des refus de visas américains ou des interdictions commerciales», déplore-t-elle encore dans son communiqué.

Léonid Sloutsky, président de la Commission des Affaires étrangères de la Douma, chambre basse du Parlement russe, avait précédemment déclaré : «Les nouvelles sanctions américaines contre la Russie [...] vont encore dégrader les relations entre Washington et Moscou». Le député russe a en outre déclaré que Moscou serait dans l'obligation de répondre par des contre-mesures.

Depuis le coup d'Etat pro-Union européenne du Maïdan en Ukraine en février 2014, les relations entre Moscou et les Occidentaux n'ont eu de cesse de se dégrader. Tandis que l'OTAN déploie toujours plus de moyens et de troupes en Europe de l'Est au nom de la supposée menace russe, Washington accuse Moscou depuis l'élection de Donald Trump en novembre 2016 d'ingérence dans ses affaires intérieures.

Pour autant les Européens, qui ont vraisemblablement été poussés par Washington à suivre sa politique de sanctions contre la Russie en 2014, ont commencé à se désolidariser des Etats-Unis à partir de juillet 2017. En janvier 2018, l'ambassadeur de France en Russie dénonçait par exemple le caractère extraterritorial des sanctions décidées unilatéralement par les Etats-Unis.

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