A propos des mots "Libre" et "Liberté"
Quand le narcissisme pousse l'incohérence d'un mégalomane nauséeux à se vanter d'être un "homme libre" alors que son idéologie nauséeuse est fondée au contraire sur l'asservissement des individus
Le véritable "homme libre" selon moi est celui qui est esclave de sa liberté et qui va au bout de ses engagements en lui offrant pour défendre celles de ceux qu'il aime, sa fidélité et sa vie.
Les vrais hommes libres
Robert Steuckers, envers qui j'ai une grande estime et apprécié ses analyses métapolitiques pertinentes et argumentées a eu la maladresse de préfacer un livre autobiographique sur le Donbass signé Frédéric Lynn. Tout le monde peut commettre des erreurs et même se faire berner par des imposteurs.
"Les Hommes Libres" cela aurait pu être un beau titre pour un livre authentique et signé par un homme qui ne confonde pas la recherche des honneurs narcissiques avec l'Honneur du don désintéressé de soi.
Car celui qui se cache derrière le nom de Frédéric Lynn n'est en effet qu'un arriviste paumé revendique lui même être un nazi.
J'ai eu le déplaisir de côtoyer ce mégalomane pathétique plus pétri d'incohérences que de contradictions et surtout en souffrance d'une reconnaissance narcissique.
Tandis que ce mytho venu dans le Donbass réaliser quelques mois (le plus souvent a l'arrière de la première ligne) des safari-selfies
pour servir sa nostalgie psychotique d'un totalitarisme ethnocentré ou simplement un narcissisme psychotique délirant, des femmes et des hommes anonymes y continuent quant à eux, jour après nuit depuis 4 ans dans le quotidien des tranchées du devoir, à défendre le sanctuaire de leur Liberté.
Tandis que cet imposteur, plus blessé par des éclats de rire, que celui effleurant un jour de janvier son petit doigt, montre par ses amitiés fidèles aux nazis des bataillons spéciaux ukrainiens (dont sa compagne à fait l'apologie) qu'il s'est bien trompé de camp en venant dans le Donbass libre, des volontaires slaves et occidentaux y continuent depuis 4 ans leur engagement métapolitique et militaire en toute Liberté au risque de leurs libertés.
Tandis que ce nazillon, qui après le Donbass va pousser son errance de looseur aux tatouage nazi dans le Kurdistan puis dans les rangs d'une armée américaine qui finissent eux aussi par le vomir, s'autoproclame "homme libre", des femmes et des hommes en armes, mais aussi toute cette population du Donbass qui supporte désarmée l'infamie criminelle des soudards de Kiev, montrent par leurs actes silencieux où se situe le chemin de l'Honneur et la Liberté.
Cela dit, ce pauvre hère de Guillaume dont je lui souhaite d'ouvrir un jour les yeux sur la véritable Europe à défendre autant que sur ses errances pathétiques, illustre aussi la fracture réalisée par la crise ukrainienne dans cette mouvance nationaliste européenne dont les crânes rasés se retrouvent tiraillés entre l'ethnocentrisme fantasmé des nationalistes ukrainiens et le patriotisme romantique caricaturé des séparatistes donbassiens.
La manipulation de ce mythomane, mendiant ici et là des médailles et des préfaces pour mieux essayer de vendre ses mensonges égocentriques, m'amène donc à réviser mon regard sur cette expression "homme libre" que je lui avais soumis en mars 2015 à Donetsk avant de connaître sa vraie nature.
"Homme libre" est un état honorable mais que finalement les héros grecs autant que les idiots post modernes peuvent se partager... De fait ce n'est pas la liberté de l'Homme qui définit ses qualités, et la servitude volontaire du monde moderne le prouve chaque jour.
Pour illustrer mon coup de gueule je partage ici 2 photos, l'une montrant au centre un Guillaume Frédérick Adolf Cuvelier, alias Lenormand, alias Lynn bras tendu brandissant le drapeau de la Novorossiya (cherchez l'erreur) et l'autre montrant "Sidor", un camarade de Piatnashka, qui a quitté Debalsevo il y a 4 ans pour défendre dans un courage et une humilité exemplaires et toujours en première ligne sa terre natale du Donbass.
Je préfère mille fois ces Hommes de l'ombre qui défendent la Liberté jusqu'à en devenir les esclaves plutôt que ces bouffons immatures qui, dans le Donbass ou ailleurs, cherchent à s'en poudrer leurs nombrils.
La Liberté n'est pas une médaille mais, pensant à Saint Exupery, une citadelle à bâtir et défendre sur la terre des hommes et dans le cœur de l'Homme.
Erwan Castel
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