Un symbole de la volonté des peuples
Encore un beau coup mené par Hubert Fayard, qui depuis son investissement en tant que représentant honoraire de la République Populaire de Donetsk, multiplie les initiatives pour rapprocher les populations françaises des populations russophones de l'ex Ukraine.
Malgré les attaques subies de la part des services ukrainiens, des autorités françaises sous influence du groupe néo-nazi "Prayvi Sector France" qui veulent fermer le centre de représentation de la RPD qui a ouvert à Marseille, et jusqu'aux coups bas menés par les français psychos de Doni qui veulent le discréditer pour son ancienne adhésion au Front National (Christelle N. dans une "reductio ad hitlerum" hallucinante a boycotté en juin dernier la signature du protocole avec le Ministère des affaires étrangères de Donetsk).
"Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur" aime à rappeler Hubert Fayard qui sait allier à la fois audace et réflexion pour toujours avancer et surprendre ses adversaires.
Ainsi avec le maire de Marignane il a organisé le jumelage de cette ville de Provence avec Evpatoria, une ville de cette péninsule de Crimée, dont la population depyis qu'elle a par référendum réalisé son retour en Russie, est vouée aux gémonies de la bienpensance occidentale qui a déclenché depuis des représailles économiques exponentielles contre la Russie.
Mais, n'en déplaise aux politiciens de paille et leurs chiens de garde qui ne sont que les laquais de la ploutocratie mondialiste : les peuples sont des réalités humaines qui ont leur légitimité et leur force de choisir leurs destinées.
Les communes à l'extérieur des mégapoles sont certainement l'échelon où la gouvernance est la plus représentative de la volonté du peuple, les élus vivant quotidiennement au contact de leurs administrés.
Ce jumelage ouvrira un pont d'amitié entre l'Europe et l'Eurasie qui sera de l'eau vive alimentant le moulin de la Paix.
Erwan Castel
Source de l'article : Sputnik
«Un acte politique fort»: une commune française et une ville de Crimée bientôt jumelées
© Sputnik . Konstantin Chalabov
La commune française de Marignane s’apprête à se jumeler avec Eupatoria, une importante ville de Crimée, en dépit du fait que l’Élysée ne reconnaisse pas la péninsule comme faisant partie de la Russie. Hubert Fayard, représentant honoraire de la RPD en France, a évoqué les détails de ce projet au micro de Sputnik.
Les autorités de Marignane (Bouches-du-Rhône) préparent un projet de jumelage avec Eupatoria, une des villes les plus importantes de Crimée.
Le 9 novembre, le maire de Marignane Éric Le Dissès et Hubert Fayard, représentant honoraire de la République populaire autoproclamée de Donetsk en France, et Jacques Closterman, pilote et conseiller du maire de Marignane, fils du célèbre héros de la guerre Pierre Clostermann, ont discuté à la Douma, chambre basse du parlement russe, du projet de rapprochement entre les deux villes.
Outre le rapprochement des gens et le développement des liens sportifs et culturels, le jumelage aura un impact positif sur l'économie et la politique, souligne M.Fayard dans une interview à Sputnik.
«En voulant nous jumeler avec Eupatoria on fait un acte politique fort», indique M.Fayard.
Cependant, l'interlocuteur de Sputnik est étonné d'être presque le seul en France à promouvoir une telle démarche. «Je trouve que la classe politique française n'est pas très courageuse», a-t-il ajouté.
«J'aime beaucoup le maire de Marignane parce qu'il a du courage», a dit M.Fayard précisant que les autorités françaises n'ont pas encore commenté l'initiative en question.
Éric Le Dissès, le maire de Marignane, a notamment décidé de financer chacun de ses voyages en Crimée avec son propre argent et non pas avec de l'argent public, un moyen de se protéger contre les critiques et les attaques potentielles. Par le passé, M. Le Dissès avait déclaré son soutien officiel à la République autoproclamée de Donetsk dans la presse, précise M.Fayard.
«La Crimée existe, l'identité de la Crimée existe, la victoire de la Crimée existe et on ne peut pas effacer d'un coup de gomme un peuple, une république et des élus. Il y a une entité et il faut faire avec en restant pragmatique», souligne le représentant honoraire de la République populaire autoproclamée de Donetsk en France.
«C'est très important en termes de politique parce que comme ce que j'ai fait pour le Donbass, on normalise les choses. La Crimée est russe, point barre. Il n'y a même pas de besoin d'en discuter», selon M.Fayard.
Le jumelage entre les villes n'est pas un processus qui se fait en un jour mais le début en a été entamé. Les autorités criméennes sont également enthousiasmées par rapport à cette idée et attendent que leurs collègues français visitent la péninsule au printemps 2018 pour poursuivre les négociations.