Un miroir nommé Coronavirus
Depuis 2 semaines le virus Coronavirus est au premier plan de l'actualité internationale...
Face à ce drame qui frappe la Chine, j'observe nombres de réactions hallucinantes mais qui révèlent bien le niveau de décadence, pour ne pas dire de dégénérescence des mentalités occidentales dominées par un individualisme lâche ou un regard cupide.
Il y a tout d'abord les ignares qui ne se sentent pas concernés par cette crise sanitaire chinoise oubliant combien notre Monde moderne s'est rétréci et perméabilisé avec les échanges internationaux et leurs moyens de déplacement rapides.
Il y a ensuite les salopards qui accusent la Chine d'être responsable de la propagation de cette épidémie et veulent étendre la quarantaine sanitaire à un isolement politique pour la plus grande satisfaction de la ploutocratie mondialiste à laquelle elle s'oppose.
Il y a aussi les égoïstes dont l'horizon s'arrête aux bords de leurs nombrils et qui ne pensent qu'à leur propre sécurité sanitaire ou confort économique, cédant à une paranoïa individualiste stupide et agressive.
Il y a encore les propagandistes de guerre occidentaux qui, en alimentant un catastrophisme ambiant, inoculent la peur et détournent ainsi l'opinion publique du vrai chaos dont ils sont responsables.
Et il y a les complotistes également qui, pour faire un buzz prématuré, dénoncent une "bio attaque" contre la Chine, rejoignant ceux qui ne voient que les conséquences économiques d'une crise qui est avant tout un drame humain majeur.
Etc...
Loin de ces délires individualistes et mondialistes, la Chine fait face et seule à un défi sanitaire historique, déployant des moyens d'urgence massifs face à une menace majeure et volatile qui ne laisse pas beaucoup d'autres choix que de prendre des mesures draconiennes et sacrificielles que tous devrions saluer et soutenir au maximum.
Or il n'en est rien: à part quelques mentalités conscientes du chaos moral mortel qui débilise les occidentaux, cette crise sanitaire majeure dont je souhaite une fin rapide révèle l'abjection profonde de cet Occident pourri qui montre une fois de plus l'hypocrisie de ses valeurs chrétiennes fraternelles et compassionnelles universalistes tout comme le cynisme d'un cosmopolitisme des Lumières avec lesquels il prétend depuis 2000 ans éclairer le Monde.
Erwan Castel