Fils de pute !

Photo d'archives pour illustration VK 

Dans le Donbass, parmi les victimes civiles souffrant le plus de la guerre sont les retraités, personnes âgées physiquement faibles, souvent isolées et dont la pauvreté oblige pour celles et ceux de la zone de front à rester dans leurs maisons, même si ces dernières n'ont plus de gaz électricité et eau courante (comme à Spartak par exemple) et voire sont endommagées par les bombardements (comme à Oktyabrsky).

Depuis la guerre, un blocus économique ukrainien a frappé le Donbass et coupé l'acheminement des retraites pour ces babouchas et didouchkas vivant dans les Républiques de Donetsk et Lugansk et dont les maigres pensions octroyées (environ 50 euros mensuels) ne suffisent pas à leur survie, surtout en période hivernale.

Malgré le fait que de les organisations internationales telle que l'ONU aient dénoncé cette situation paupérisant dramatiquement une population déjà socialement et sanitairement fragilisée, Kiev persiste et signe dans sa volonté de blocus économique total du Donbass.

Résultat, les retraités doivent chaque mois traverser par leur propre moyens les rares block post existant ici ou là le long des 300 kilomètres de la ligne de front, pour pouvoir prétendre retirer en Ukraine leurs pécules, à condition de pouvoir justifier d'une adresse dans le territoire contrôlé par Kiev ! 

A Stanytsia Luhanska (au Nord de Lugansk) le passage contrôlé emprunte le pont détruit, toujours régulièrement bombardé par les forces ukrainiennes 

Aujourd'hui jour du Noël orthodoxe, au point de passage de Mayorsk, (Nord de Gorlovka en République Populaire de Donetsk), une grand mère revenant chez elle après avoir été quérir sa pension de retraite, s'est vue délester de son argent par les "ukrops" chargés des contrôles au block-post ukrainien (et qui surviennent généralement après plusieurs heures d'attente à l'extérieur).

Après avoir tenté vainement de faire revenir à la raison les soudards dont elle avait été la victime, la pauvre femme âgée de 79 ans, n'a pas supporté un tel coup qui a achevé ses dernières forces la plongeant dans un malaise fatal où elle décédée d'une crise cardiaque au milieu de ses agresseurs. 

Il m'est difficile de rester poli face à ce nouveau crime de Kiev qui non seulement restera certainement impuni et même passera sous les projecteurs des statistiques morbides de cette guerre civile qui n'en finit pas. Malheureusement, le racket des personnes âgées ou des femmes seules aux block posts ukrainiens n'est pas chose exceptionnelle, et celui ci, dont l'abjection est exacerbée par sa fin tragique, est révèle s'il en était besoin cette russophobie psychotique qui autorise dans les territoires contrôlés par Kiev l'armée, les services de sécurité, et les bataillons spéciaux à commettre ce genre de sévices auprès de la population du Donbass, en particulier des plus faibles. 

J'espère que ces soudards crèveront de l'overdose d'alcool qu'ils vont se payer avec l'argent volé à cette pauvre femme qui aurait pu être leur grand mère où qu'un sniper républicain les enverra bientôt en enfer !

Erwan Castel