Eau du Donbass, la confirmation


Rappel des faits :
  1. Le 10 janvier, une unité de la 93ème brigade d'infanterie mécanisée ukrainienne détruit un véhicule de service de la société civile "Eau du Donbass" sur le front de Yasinovataya. Bilan: les 3 employés civils sont blessés, une plainte est déposée contre Kiev.
  2. Dans les jours qui suivent, les médias ukrainiens tentent d'inverser les faits et faire accuser les forces républicaines d'avoir ouvert le feu sur le véhicule (pourtant derrière leurs positions) 
Or voilà que des écoutes téléphoniques entre un média ukrainien et l'Etat Major la 93ème brigade ukrainienne viennent mettre un terme à la polémique et confirment la responsabilité ukrainienne. 

Ces conversations téléphoniques interceptées par les pirates informatiques du SPRUT sont celles réalisées entre l'attaché de presse de la 93ème brigade ukrainienne et une journaliste ukrainienne qui désire une interview d'un officier de l'unité sur les événements du 10 janvier.


  • Au cours de la présentation des interlocuteurs et de l'objet de l'appel téléphonique, nous apprenons que la journaliste attend en fait une réponse à sa demande, déjà exprimée il y a 2 jours. Premier indice révélant l'embarras ses militaires ukrainiens.
  • Puis une procédure est convenue pour réaliser une interview lundi 14 janvier sur place, mais cette dernière doit être impérativement placée sous le contrôle du "commissaire politique" ("zampolit").
  • Dans une deuxième conversation, la journaliste convient d'une téléconférence à l'Etat Major de l'Unité avec son correspondant de l'Etat Major qui lui avoue que "la situation est délicate" et qu'il ne pourra exposer sa version des faits qu'après approbation du quartier général de l' "Opération des Forces conjointes".
  • Dans une troisième conversation, la journaliste qui tient à son interview rassure l'officier de la 93ème brigade en lui assurant que l'objectif du reportage est de mettre en évidence les manipulations de "la propagande moscovite" en soutenant la version de l'unité.
Cette réticence des soldats ukrainiens et leurs hésitations multiples vont bien au delà de la lourdeur bureaucratique habituelle locale, et soulignent les auteurs des écoutes téléphoniques:"un tel comportement jette un doute sur la version du commandement ukrainien et des médias selon lequel l'APU n'était pas impliquée dans le bombardement, car, pour dire la vérité, une longue coordination et le secret ne seraient pas nécessaires".

Ensuite et pour finir avec ce crime de guerre, il n'est pas besoin de sortir de Saint Cyr mais seulement de regarder la carte de ce secteur du front pour comprendre que les forces républicaines n'ont pas pu prendre à parti un véhicule civil qui circulait à l'arrière de leurs positions.

En bleu la ligne ukrainienne et en rouge, la ligne républicaine. Cerclé en bleu la position du BMP 1 et du SPG98 ayant tiré sur le véhicule symbolisé par le point jaune.

Là encore, la censure ridicule tentée par les médias et l'armée ukrainienne montre autant leur amateurisme dans la conduite des opérations que dans celle de la communication qui soit dit en passant, est ici réalisé en langue russe, prouvant ainsi que cette dernière reste la langue d'usage la plus naturelle en Ukraine, malgré la croisade culturelle menée contre elle par les bouffons de Kiev.



Erwan Castel

Article référence : e-news.su

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