Pasteur sanglant... et sans glands

Lorsque le coup d'Etat du Maïdan est accompli grâce au falseflag des tireurs d'élite ultime coup de poignard donné au gouvernement Ianoukovitch par les occidentaux, Oleksandre Turtchinov devient président par intérim d'une Ukraine qui se fissure.

C'est ce type abject, pasteur neo-prorestant affidé à une église nord américaine, qui va faire basculer la crise ukrainienne dans l'horreur des meurtres de masse (Odessa) du terrorisme d'État (interdiction langue russe) et d'une guerre (Opération Spéciale Antiterroriste) qui a fait environ 20 000 morts depuis 4 ans.

La Crimée va profiter de son statut d'autonomie, de l'identité russe de sa population et de son héritage historique antifasciste pour faire sécession et par référendum rejoindre la Russie après 60 ans de perdition ukrainienne...

Cette réparation historique voulue par le peuple de Crimée a provoqué l'ire des vautours atlantistes qui voyaient s'échapper de leurs serres l'objectif militaire majeur de leur préemption ukrainienne (le port militaire russe de Sébastopol)

Les "démocratures" occidentales ont alors hurlé à l'annexion forcée par Moscou de la péninsule de Crimée, declenchant des représailles économiques hallucinées et sans fin, instrumentalisant la communauté tatare... en faisant croire aux "mougeons" occidentaux que la population de Crimée était prise en otage par Moscou...

Et patatras ! la belle propagande droitdelhommiste des occidentaux vient de s'effondrer par les déclarations même de ce pasteur sanglant, qui de son propre aveu reconnaît que la quasi totalité de la population de Crimée a soutenu le retour en Russie de leur péninsule, y compris les forces de sécurité qui y travaillaient !

De la Crimée au Donbass il n'y a qu'un pas car si à Donetsk et Lugansk, le mouvement anti-maidan à été entraîné par Kiev dans une guerre hémorragique organisée sur le flanc russe, il n'en reste pas moins que dans cette région rattachée à l'Ukraine en 1928 par l'apprenti sorcier Lénine, la population est également dans sa majorité fidèle à Moscou et contre la dérive du Maïdan.

La Vérité fait son chemin même dans les égouts de ceux qui veulent l'étouffer.

Erwan Castel 

Source de l'article : Novorossiya Today


QUAND TOURCHINOV RECONNAÎT LE SOUTIEN POPULAIRE MASSIF EN CRIMÉE POUR LA RUSSIE

Karine Bechet Golovko

Quand A.Tourchinov, le pasteur sanglant, pilier du Maïdan qui a très démocratiquement cumulé les fonctions de président de la Rada et de Président du pays jusqu'à l'élection de Poroshenko, déclare devant la justice et répète devant la télévision ukrainienne qu'il fut impossible de mener une opération en Crimée en 2014 en raison du soutien populaire et de la "traitrise" des officiers du SBU, l'on se demande de quelle annexion l'Occident - et l'Ukraine - peut encore parler ...

L'on se souvient des critiques de l'Occident nous expliquant que le référendum en Crimée n'a aucune valeur, est illégal et illégitime, car les habitants ont voté le fusil sur la tempe sur injonction du Kremlin ...



C'est d'ailleurs ce qui a donné le prétexte aux Etats-Unis et à l'Union européenne pour adopter toute une série de sanctions contre la Russie et continuer à poser la restitution de la Crimée à l'Ukraine comme point de départ d'hypothétiques négociations pour la levée des sanctions antirusses.

Or, à la surprise générale, le Baptiste fou,  A. Tourchinov, vient de faire des déclarations plus que surprenantes au regard de la doxa bien intégrée dans le discours pro-ukrainien et sans nuances occidental.

En ce moment se déroule ce qu'il est difficile d'appeler le Procès de Yanukovych, le nouveau pouvoir ukrainien ayant un minimum besoin de légitimer le coup d'Etat. Tourchinov y est témoin. Et lorsqu'on lui demande pourquoi aucune opération n'a été menée en Crimée en 2014 (c'est vrai, c'est étrange...), il a du mal à se justifier en restant dans le discours habituel: la Crimée a été prise de force par la Russie, militairement, et la population s'est soumise.

Il est alors amené à déclarer qu'il était impossible de lancer les forces de l'ordre en Crimée pour reprendre la situation en main en raison de l'attitude très agressive de la population à l'égard des nouvelles forces de Kiev:

“In the morning I was informed that the special forces of the Russian Federation seized government buildings in Crimea, I immediately gave the order to the heads of the Internal troops, which were based in Crimea, in order to surround the Parliament and the Cabinet, to prepare his capture and carry out the operation. After a few hours I was informed that unfortunately they were only able to develop the perimeter of these buildings, but under the pressure of aggressive civilians who had gathered in large numbers, they are unable to perform the task and were forced to disperse. That is, unfortunately, the task of unblocking of buildings of the Crimean Parliament and Cabinet of Ministers of Crimea there was no one to implement it,” – said Turchinov.

Et Tourchinov d'insister devant les caméras de la chaîne ukrainienne 112: de toute manière, il n'y avait personne à envoyer pour rétablir l'ordre. 90% des membres du SBU ont alors "trahi" le pouvoir post-Maïdan:

"SBU came out with the initiative of the ATO. I have the opportunity to explain why they did not go out with such a proposal. Because of the SBU, I give the official data, which is in the case, the Military Prosecutor's office, 90% of betrayed. With such a total betrayal not to have someone from the security service spending in Crimea ATO " 

Si l'on résume la situation, Tourchinov, que l'on peut difficilement accuser de travailler pour la Russie,  vient de déclarer que non seulement les forces de l'ordre en poste en Crimée sont dans leur quasi-totalité passées du côté de la population, qui elle est dans sa grande majorité passée du côté de la Russie, mais que l'Ukraine post-Maîdan n'avait pas de légitimité.

C'est finalement ce qui a été exprimé par le référendum.

Donc, en conséquence, le référendum est légitime puisqu'il s'appuie sur l'expression libre de la volonté populaire dans le cas de la faillite de l'Etat, en l'occurence ukrainien, après le coup d'Etat qui a détruit le contrat social.

Alors quid des sanctions et de leur "légitimité"?

Karine Bechet-Golovko

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