Rafael Lusvarghi, 1 mois déjà
Rafael toujours dans les culs des basse fosse du SBU
Le mois dernier nous apprenions l'arrestation à Kiev de Rafael Fernandez Marquez Lusvarghi, un volontaire brésilien qui était venu combattre dans le Donbass en 2014 et 2015 pour défendre la population bombardée par la junte post-Maïdan. Arrêté par le SBU à sa descente d'avion, Rafael a disparu des radars depuis 1 mois et nombre de spéculations ont circulé sur cet événement inquiétant.
La médiatisation de son arrestation suppose un coup monté par les services ukrainiens et cela a été confirmé par les circonstances de son arrestation :
De retour au Brésil fin 2015 après avoir été blessé sur le front du Donbass, Rafael Luzvarghi s'est mis à la recherche d'un emploi auprès de sociétés de sécurité privées, parmi lesquelles "Omega Consulting Group" qui lui a répondu favorablement en lui offrant un poste embarqué dans la sécurité maritime au Sri Lanka.
On peut reprocher certainement à Rafael d'avoir eu la naïveté de croire son correspondant de cette société basée à Slavutich en Ukraine, lorsque répondant à ses inquiétudes il lui a garanti qu'il ne serait pas inquiété par les services de sécurité de Kiev du fait de la loi d'amnistie inscrite concernant les combattants du Donbass et qui est inscrite dans les accords de Minsk.
Le piège était donc tendu et n'attendait que le départ du brésilien pour l'Ukraine où il était censé se rendre aux bureaux que la société dispose à Odessa pour embarquer en direction du Sri Lanka.
A la veille de son départ en avion du Brésil, un mandat d'arrêt à l'encontre de Rafael Lusvarghi a été lancé par le procureur de la ville de Kiev et il ne restait plus au SBU qu'à organiser son comité d'accueil au terminal «D» de l'aéroport "Boryspil" de Kiev, où il a été arrêté le 6 octobre avant d'être transféré dans la prison n°13 de Lukyanovka à Kiev.
Un homme en danger !
Rafael Luzvarghi dont l'engagement dans le Donbass a été caractérisé par un comportement militaire et un humanisme exemplaires est aujourd'hui dans une situation extrêmement inquiétante car outre le fait que le nouveau gouvernement pro-occidental du Brésil survenu après le coup d'état constitutionnel qui a démis Dilma Roussef de sa présidence ne semble pas se soucier de son sort, le jeune homme se retrouve embastillé dans une des geôles les plus infâmes que compte l'Ukraine.
En effet, dans cette forteresse-prison de Lukyanovka construite en 1863 et quasiment jamais modernisée, les conditions de détention pour les plus de 2000 prisonniers qui y sont incarcérés (dont 135 femmes et 15 mineurs) sont épouvantables. En 2012 suite à des plaintes répétées sur les violations du règlement par les gardiens et les conditions d'hygiènes épouvantables de la détention, une enquête diligentée par le Président Ianoukovitch avait relevé de ses fonctions le Directeur de l'époque Eugene Dombrowski, mais depuis le Maïdan, l'établissement pénitentiaire est même devenu pire que sa réputation !
Le directeur de la forteresse prison Alexandr Vasiuk rapportait en juillet 2016 les décès de ses 15 détenus (dont 2 suicides) pour les seuls 6 premiers mois de l'année !
Dans cette prison vétuste qui a été mise en vente en février de cette année et où les fonds publics se limitent à un entretien minimum de la toiture et des égouts, le traitement réservé aux sympathisants pro-russes est selon de nombreux témoignages l'un des pires, en particulier pour ceux qui ont combattu dans les rangs de la milice du Donbass et qui sont qualifiés de "terroristes et assassins par la justice ukrainienne".
Larisa Shesler, présidente du comité des prisonniers politiques d'Ukraine s'occupe de ce dossier et compte organiser une action de soutien et de protection du prisonnier brésilien, en demandant notamment son extradition vers le Brésil dont l'action est vitale pour sauver Rafel Luzvarghi du piège dangereux dans lequel le SBU l'a attiré.
De son côté, Olga Kulygina qui est membre du Conseil d'administration des volontaires du Donbass partage également son inquiétude car selon elle il est quasiment impossible d'obtenir une libération des prisons du SBU et tout au plus espère t-elle pouvoir établir une communication avec les autorités et garantir un acheminement de colis à destination de Rafael Luzvarghi.
En attendant, j'invite toutes les sympathisants à inonder de messages la boite mail du ministère brésilien de Affaires étrangère afin d'alerter les autorités de la situation périlleuse de leur ressortissant Rafael Luzvarghi et de demander à Kiev son extradition.
Source de l'article
- Stalker zone, le lien : ICI
La médiatisation de son arrestation suppose un coup monté par les services ukrainiens et cela a été confirmé par les circonstances de son arrestation :
De retour au Brésil fin 2015 après avoir été blessé sur le front du Donbass, Rafael Luzvarghi s'est mis à la recherche d'un emploi auprès de sociétés de sécurité privées, parmi lesquelles "Omega Consulting Group" qui lui a répondu favorablement en lui offrant un poste embarqué dans la sécurité maritime au Sri Lanka.
On peut reprocher certainement à Rafael d'avoir eu la naïveté de croire son correspondant de cette société basée à Slavutich en Ukraine, lorsque répondant à ses inquiétudes il lui a garanti qu'il ne serait pas inquiété par les services de sécurité de Kiev du fait de la loi d'amnistie inscrite concernant les combattants du Donbass et qui est inscrite dans les accords de Minsk.
Le piège était donc tendu et n'attendait que le départ du brésilien pour l'Ukraine où il était censé se rendre aux bureaux que la société dispose à Odessa pour embarquer en direction du Sri Lanka.
A la veille de son départ en avion du Brésil, un mandat d'arrêt à l'encontre de Rafael Lusvarghi a été lancé par le procureur de la ville de Kiev et il ne restait plus au SBU qu'à organiser son comité d'accueil au terminal «D» de l'aéroport "Boryspil" de Kiev, où il a été arrêté le 6 octobre avant d'être transféré dans la prison n°13 de Lukyanovka à Kiev.
Vidéo de l'arrestation de Rafael Luzvarghi
Un homme en danger !
Rafael Luzvarghi dont l'engagement dans le Donbass a été caractérisé par un comportement militaire et un humanisme exemplaires est aujourd'hui dans une situation extrêmement inquiétante car outre le fait que le nouveau gouvernement pro-occidental du Brésil survenu après le coup d'état constitutionnel qui a démis Dilma Roussef de sa présidence ne semble pas se soucier de son sort, le jeune homme se retrouve embastillé dans une des geôles les plus infâmes que compte l'Ukraine.
En effet, dans cette forteresse-prison de Lukyanovka construite en 1863 et quasiment jamais modernisée, les conditions de détention pour les plus de 2000 prisonniers qui y sont incarcérés (dont 135 femmes et 15 mineurs) sont épouvantables. En 2012 suite à des plaintes répétées sur les violations du règlement par les gardiens et les conditions d'hygiènes épouvantables de la détention, une enquête diligentée par le Président Ianoukovitch avait relevé de ses fonctions le Directeur de l'époque Eugene Dombrowski, mais depuis le Maïdan, l'établissement pénitentiaire est même devenu pire que sa réputation !
La forteresse de Lukyanovka, geôle infâme du SBU ukrainien |
Dans cette prison vétuste qui a été mise en vente en février de cette année et où les fonds publics se limitent à un entretien minimum de la toiture et des égouts, le traitement réservé aux sympathisants pro-russes est selon de nombreux témoignages l'un des pires, en particulier pour ceux qui ont combattu dans les rangs de la milice du Donbass et qui sont qualifiés de "terroristes et assassins par la justice ukrainienne".
Larisa Shesler, présidente du comité des prisonniers politiques d'Ukraine s'occupe de ce dossier et compte organiser une action de soutien et de protection du prisonnier brésilien, en demandant notamment son extradition vers le Brésil dont l'action est vitale pour sauver Rafel Luzvarghi du piège dangereux dans lequel le SBU l'a attiré.
De son côté, Olga Kulygina qui est membre du Conseil d'administration des volontaires du Donbass partage également son inquiétude car selon elle il est quasiment impossible d'obtenir une libération des prisons du SBU et tout au plus espère t-elle pouvoir établir une communication avec les autorités et garantir un acheminement de colis à destination de Rafael Luzvarghi.
En attendant, j'invite toutes les sympathisants à inonder de messages la boite mail du ministère brésilien de Affaires étrangère afin d'alerter les autorités de la situation périlleuse de leur ressortissant Rafael Luzvarghi et de demander à Kiev son extradition.
L'adresse mail du Ministère brésilien des affaires étrangères ici : Relacoes exteriores
Il ne s'agit plus aujourd'hui seulement de soutenir un camarade, mais de sauver un homme !
Merci de votre soutien !
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya
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