La leçon de guerre

Des enfants d'Europe entre blessure et initiation

De ces anges aux ailes brisées, vous n'entendrez jamais parlé dans les médias serves occidentaux, car ils n'ont pas droit à la compassion de cette bien-pensance prétendue "universelle"...

... Pourquoi ? parce que tout simplement ils s'appellent Anastasia, Roman, Irina ou Vladimir et qu'ils sont russes !


Le 8 juin 2014 à Slaviansk (au Nord Ouest de Donetsk) le premier enfant du Donbass tombait sous les obus ukrainiens lors du bombardement d'un église. Depuis plus d'une centaine d'enfants sont morts, et des centaines d'autres ont été blessés, victimes d'un terrorisme d'état frappant le coeur de d'une Europe anesthésiée.

Cette année, plusieurs enfants ont été à nouveau les victimes des soudards de Kiev, certains ne se sont pas relevés, mais tous porteront à jamais les stigmates de la haine, dans leurs chairs où leurs coeurs, car depuis plus de 2 ans la guerre a décoloré l'univers des enfants du Donbass, et pour des milliers d'enfants, les détonations des canons ukrops ont remplacé le chants des oiseaux...


Un volontaire rencontré par une équipe de News Front venue visiter sa position avancée déclarait que la pire chose vécue par lui dans cette guerre était la mort des enfants. Et ces morts et blessés innocents ne sont pas de ces "victimes collatérales" réalité malheureuse et inévitables d'une guerre urbaine moderne, mais bien des objectifs déclarés dans cette guerre à caractère génocidaire lancée par la junte de Kiev qui se réjouit lorsque les anges du Donbass pleurent dans leurs caves secouées par les bombardements. 

Pour s'en convaincre il suffit d'écouter le sadisme de Porochenko cette marionnette étasunienne qui depuis plus de 2 ans pratique en toute impunité un terrorisme halluciné :

"Les enfants resteront dans les caves !"

Ce mois d'octobre, un court métrage a été réalisé par Nina Vedmitskaya, sur ce thème dramatique des enfants du Donbass, victimes de l'agression ukrainienne lancée contre leur terre depuis avril 2014. Dans cette fiction s'appuyant sur des faits réels survenus à Donetsk en 2014, un parallèle historique est fait entre les événements de la seconde guerre mondiale et ceux d'aujourd'hui...

Si "comparaison n'est pas raison", il faut cependant admettre que ce parallèle entre 1941 et 2014 est d'autant plus légitime qu'il est imposé par les ukrainiens eux-mêmes qui pour justifier leur "opération anti terroriste" ont réanimé par delà l’héritage d'une guerre froide rallumée par Washington les slogans anti-bolcheviques véhiculés par la propagande de guerre nazie il y a plus de 70 ans. A cela il faut rajouter l'idéologie revendiquée par de nombreux bataillons spéciaux qui assument leur héritage nazi jusque dans leur symbolique régimentaire...

"Leçon non apprise 14/41"
Film réalisé par Nina Vedmitskaya 


Novorossiya Today en juin dernier rappelait le tragique anniversaire de la mort du 1er enfant du Donbass tué à Slaviansk en 2014. depuis plusieurs autres ont été victimes des bombardements ukrainiens sur la ligne de front, à Kominternovo, où plus récemment le 27 octobre, lors du dernier bombardement de Makeevka...


Dans le secteur du front où je réside, je croise chaque jour des enfants jouant à la guerre dans leurs jardins labourés par les bombardements tandis que des futures mamans revenant du marché en écoutant le ciel où sifflent les obus. Au milieu des ruines l'innocence et l'espérance restent toujours intactes dans les coeurs invincibles du Donbass.

Chaque semaine, des enfants naissent dans le Donbass, protégés par l'amour et la foi de leurs familles tandis que l'âge de l'innocence de leurs aînés s'efface prématurément devant celui du devoir qui les conduit vers les portes des casernes...

Tandis qu'en Occident des enfants gâtés jouent frénétiquement à la guerre sur des écrans tactiles hors de prix, ici, entre Donetsk et Lugansk une nouvelle génération de la guerre est en train de naître en Europe, victime d'un destin dramatique qui a détruit ses rêves merveilleux mais qui lui a offert en conscience les promesses héroïques d'une liberté restaurée.

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya







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