Un false flag humanitaire

Dans leur lâcheté criminelle coutumière, les occidentaux émaillent régulièrement leur Histoire d'opérations sous faux drapeaux destinées à leur servir de "cases belli" pour justifier leurs hégémonies militaires. 

Et plus les médias s'imposent comme le levier principal  de la manipulation mentale, plus leur pouvoir est sollicité pour instrumentaliser les foules et imposer les mensonges de leurs propagandes de guerre occidentales cherchant à travers  des émotions collectives irrationnelles surmédiatisées.

Après les "false flag" politiques, militaires, chimiques, terroristes, le drame humanitaire est devenu le scénario idéal pour diriger l'indignation des foules vers la diabolisation de l'adversaire et ses leurs propres sacrifices économiques, sociaux et physiques....

Rappelons nous, pour ne citer que 2 exemples :

  • Décembre 1989, à Timișoara, la mise en scène macabre d'une vingtaine de corps présentés comme des victimes du régime de Nicolae Ceaușescu instrumentalise et radicalise la révolution roumaine.

  • Janvier 1999, à Račak, 45 corps d'albanais du Kosovo sont présentés comme victime de la police serbe, décidant l'OTAN à vouloir occuper la Serbie puis, devant son refus logique, à la bombarder.
Après avoir échoué, faute de pouvoir exhiber des cadavres, à faire accuser la Russie de massacres dans une maternité et un théâtre de Marioupol en mars 2022, la propagande ukro-atlantiste accuse la Russie d'un nouveau crime de guerre (et même génocide si l'on en croit les déclarations de Zelensky ou Biden) qui aurait été perpétré le 31 mars dans la petite ville de Bucha,  à l'Ouest de Kiev.

L'accusation :

Au moment de leur repli vers le Nord, des soldats russes auraient exécuté dizaines de civils de Bucha, laissant leurs corps dans les rues, ce que Moscou dément formellement. Mais avant même qu'un premier enquêteur international n'arrive sur place, le pouvoir politico-médiatique occidental dans une hystérisation totale déclenche un tsunami accusatoire dirigé contre le président russe, et qui n'est pas sans rappeler cette autre manipulation médiatique opérée contre Bachar el Assad après les attaques chimiques de La Goutha, en août 2013.

Dans cette histoire de Boutcha, même en admettant qu'il y a eu des civils exécutés il reste néanmoins à déterminer par qui, quand, comment et où ils ont été tués avant de lancer la moindre accusation de crime de guerre. D`ores et déjà plusieurs faits incontestables apparaissent déjà pour accréditer la thèse russe d`un massacre réalisé par  des agents ou des nationalistes ukrainiens suivi d`une mise en scène macabre destinée à diabolise encore plus la Russie afin de pouvoir augmenter les représailles économiques contre elle et les aides militaires à l`Ukraine ainsi que de faire accepter par les populations occidentales leurs dommages collatéraux.

"Walking dead" à Boutcha ! 

Quelques éléments mis à la disposition de votre sens critique et appréciation: 

Ce que les ukro-atlantistes veulent nous montrer depuis 2 jours au milieu de leurs hurlements hystériques:

Le 30 mars, l'armée russe quitte la ville de Boutcha à l'Ouest de Kiev, en semant 
dans son sillage des dizaines de civils massacrés dans les rues.(Photo du 3 avril)

Cependant....

Le 31 mars, soit plus de 24h après le départ 
des troupes russes au Nord, le maire de la ville, 
joyeux, annonce qu'il n'y a aucun problème et
que les forces de Kiev contrôlent à nouveau Boutcha.

Alors que dans ses discours le chef de l'administration de Boutcha insulte joyeusement les "orcs" russes, il n'évoque pas un seul instant les centaines de leurs victimes qui sont sensées joncher les rues de sa ville.

Le 1er avril, soit plus 3 jours après le départ 
des russes le reporter Konstantin Liberov 
parcoure les rues de Boutcha. Aucun corps
 n'y est visible ou mentionné. "Bizarre !..."

Plusieurs autres témoignages et images sont ainsi réalisés dans les rues de Boutcha entre le 30 mars, jour du départ des forces russes et le 1 avril matin et PERSONNE NE PARLE DE MASSACRE ! Et les corps par dizaines (entre 200 et 400  semo les sources ukro-atlantiste apparaissent subitement entre le 2 et le 3 avril, comme tombés du ciel !

Ici, le 2 avril, soit 4 jours après le départ des russes, on 
voit ici deux nationalistes ukrainiens dans la rue de la
gare à Boutcha, et l'un demandant  à l'autre: "il y a des 
gars sans brassard bleu pouvons-nous tirer ?" Et l`autre 
de répondre: "merde oui.!"  De plus, à la finvolume à 
fond on entend: "S'il  vous plaît, ne tuez pas. Ne veux pas !"

Cette vidéo est importante car la rue de la gare, où cette colonne russe y a été détruite le 26 février, est un des lieux du massacre russe présumé. 

Géolocalisation de la vidéo 

Et ces individus tirant sur des passants sont identifiables : il s'agit de Sergei Korotkitch (indicatif "Botsman") cadre du parti néo-nazi "Prayvi Sector" ("Secteur Droit") et de Jean Belenyuk parlementaire ukrainien du parti du président Zelensky.

De plus d'autres photos des prétendues victimes des soldats russes sont pour le moins.... "Bizarre ":

Plusieurs corps portent des brassards 
blancs. Or le blanc ou rouge est la marque 
identifiant les russes et pro-russes, et le 
bleu ou jaune, ceux côté ukrainien. "Bizarre !"

En Ukraine beaucoup d'habitants sont restés pro-russes, et à Boutcha beaucoup avaient signalé après le départ des forces russes l`arrivée d`unités spéciales des forces de sécurité ukrainiennes, venus "nettoyer Boutcha des saboteurs et partisans pro-russes". Et cette information est même confirmée par les médias ukrainiens:

"Aujourd'hui 2 avril, dans la ville libérée de Boutcha, les 
forces spéciales de la police nationale ukrainienne ont 
commencé à nettoyer le territoire des groupes de 
diversion et des complices des forces russes..."

D'autres preuves que ce ne peuvent être les forces russes qui sont coupable de ce massacre existent tel que des vidéos de drones datées du 1er et 2 avril montrant l'absence de corps dans les rues où ils sont filmés 2 jours plus tard, des témoignages faisant état de la présence d'une unité spéciale du "Secteur Droit" ukrainien appelée régiment "Safari" et chargée de traquer et d'éliminer les partisans pro-russes. Je pense que c'est cette unité qui a assassiné les civils morts à Boutcha, d'autres membres des services spéciaux ukrainiens étant chargé de bricoler la mise en scène servant l'inversion accusatoire déclenchée.

Sur les sites officiels ukrainiens du 2 avril, 
une information a été publiée concernant 
le déploiement à Boutcha de ce régiment 
spécial "Safari" avant d'être retirée dès le
lendemain tandis qu'apparaissait la fable
du massacre russe de centaines de civils. 

Il semble donc bien se confirmer, au vu des nombreux documents déjà collectés sur le terrain que des crimes de guerre ont bel et bien été commis à Boutcha contre des civils  entre le 2 et le 3 avril 2022... MAIS pas du tout selon le scénario hurlé par les chiens de garde ukro-atlantistes qui pratiquent une fois encore une inversion accusatoire criminelle et préméditée.

Mais survient la fable tragique occidentale ! 

Sur cette vidéo on observe que deux des corps 
filmés et présumés morts bougent encore, soit 
pour replier un bras devant le véhicule (à 12") 
soit pour s'asseoir (à 30") après son passage.

Que ces corps soient réellement ceux de figurants ou des effets d'optique des miroirs des pare brise et rétroviseur, il y a d'autres détails qui s'opposent catégoriquement au scénario ukrainien comme par exemple l'absence de rigidité cadavérique 4 jours en théorie après la date de la mort (30 mars), la couleur de la peau etc...

Voici entre autres "bizarreries" qui arrivent en cascade depuis le 3 avril 2 photos de la même rue prises le 2 puis le 3 avril, avec 5 corps qui apparaissent plus de 4 jours après le départ du dernier soldat russe de Boutcha :


Ici on peut imaginer que les civils ont été effectivement tués entre le 2 et le 3 avril ou que ce sont des corps qui ont été déplacés ici pour une mise en scène, ou les deux ...

"Bizarre ! Bizarre !... j'ai dit bizarre ? 
Comme c'est bizarre !"

Il y aura certainement d'autres éléments qui seront partagés dans un prochain article...

Ce n'est pas la première fois que les ukro-atlantistes tentent d'accuser les forces russes ou pro-russes de crimes de guerre, et souvent pour tirer un rideau de fumée sur leurs propres actions criminelles mais, avec ce "massacre de Boutcha" il est significatif que nous atteignons un nouveau record de paroxysme occidental avec l'écho délirant donné à cette accusation précipitée et de plus fondée sur le piètre maquillage d'un crime de guerre qui s'avère être ukrainien.

L'hystérie hallucinante qui s'est emparée des acteurs politico-médiatiques occidentaux montre bien plus le niveau élevé des représailles qu'ils espèrent imposer à la Russie que la sincérité de leur compassion et indignation et dont l'hypocrisie justifie à elle seule cette sentence lancé à Napoléon par le pape Pie VII "Comediante !, Tragédiante !"

Aujourd'hui se posent prioritairement 3 questions principales :
  • Quelles vont être les nouvelles représailles occidentales qui vont s'appuyer sur ce théâtre tragique de Boutcha et qui bien sûr n'attendront pas les conclusions de l'enquête concernant les responsabilités de ce massacre ?
  • Comment l'impartialité des enquêteurs va pouvoir être garantie connaissant les enjeux occidentaux colossaux que représenterait une accusation frappant la Russie et donc les pressions qu'ils vont subir pendant leur travail ?
  • Lorsque la Vérité éclatera est-ce que les instances internationales continueront à regarder ailleurs comme pour les mensonges éventés de Timisoara, Račak, Bagdad, La Goutha, Benghazi...au nom desquels des millions de d'innocents ont été tués ?
Quand des accusations gravissimes tel que celle lancée depuis Boutcha contre Moscou ont été organisée par les occidentaux, cela a toujours annoncé le franchissement d'une étape majeure dans l'interventionnisme de l'OTAN. Il reste à espérer que cette tartufferie tragique soit très vite éventée comme celles de la maternité ou du théâtre de Mariupol pour ne pas que soit allumée la mèche du chaos total. 

En attendant que la Russie et ses alliés non alignés écrasent les commanditaires et pendent les assassins mondialistes, il nous faudra accepter encore un temps cette réalité abjecte d'un monde occidental agonisant qui, lorsque les faits contredisent la croyance, c'est encore cette dernière qui impose sa dictature grâce au totalitarisme des princes, la puissance des banquiers et complicité des journalistes !

Erwan Castel

Sur le sujet :

Comme toujours une excellente "investig'action" de Michel Collon sur le sujet : 

Posts les plus consultés de ce blog

Attentats à Lugansk !

Volontaire français sur le front

L' UR 83P "Urki" au combat