L'alliance du fanatisme et de la servitude

Flash :

Le président Zelensky aurait proposé un échange de prisonniers : 500 soldats russes et politiciens ukrainiens pro-russes contre des combattants d'Azovstal. A Suivre...

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A l'occasion de la Pâques orthodoxe, et compte tenu de la situation désespérée des derniers soldats ukrainiens pris au piège dans l'usine d'Azovstal à Marioupol, l'Etat Major russe a mis en place un cessez le feu total ce dimanche 17 avril entre 6h00 et 13h00 afin de leur permettre de déposer les armes, se rendre et ainsi de sauver leurs vies avant la destruction totale de la zone industrielle qui a commencé à être frappée par des bombardiers stratégiques Tupolev 22.

Au cours de la semaine passée les zones industrielles Azovmash/Illyitch, situées sur la rive droite de la rivière Kalmius, sont tombées sous le contrôle des forces russo-républicaines qui achèvent de nettoyer les derniers ilots de résistance et capturer les soldats appartenant principalement à la 36ème brigade ukrainienne d'Infanterie de Marine qui avait ce secteur en charge. 1 464 militaires ukrainiens (dont 400 mercenaires étrangers) se sont rendus au cours de ces opérations militaires qui ont repoussé les derniers combattants vers leur dernier bastion à Azovstal.

Depuis le début de la bataille de Marioupol ce sont 
des milliers de prisonniers ukrainiens qui sont répartis
dans des dizaines de centres de détention organisés
sur les frontières de la région de Rostov sur le Don.

Pour cette reddition ukrainienne proposée, la procédure suivante avait été mise en place:

  • 05h00: mise en place d'un canal de communication entre russes et ukrainiens,
  • 05h30: application par tous d'un "régime de cessez le feu total",
  • 06h00: confirmation par radio et drapeaux rouges (russes) et blancs (ukrainiens)
  • 06h00 à 13h00: retrait sans arme ni munition des combattants d'Azovstal.
La Russie garantissait que toutes les personnes (soldats réguliers, radicaux nationalistes et mercenaires étrangers) qui se rendent resteront en vie et qu'elle respectera toutes les normes de la Convention de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre.

Parallèlement à cette porte entrouverte aux combattants terrés dans Azovstal, Moscou a adressé un ultimatum au président Zelensky, lui signifiant que si la reddition n'était pas acceptée, alors la zone industrielle serait intégralement détruite par des munitions spéciales (antibunker) et thermobariques (brûlant l'oxygène de l'air ambiant pour générer une explosion à haute température) qui détruiraient tous les occupants de la zone industrielle. 

En fin de semaine dernière les bombardiers stratégiques
russes Tupolev 22 M sont entrés en scène au dessus de
la zone industrielle d'Azovstal : un avant goût de l'enfer
qui attend les derniers fanatiques du régiment Azov.

La réponse du régime de Kiev 

Au cours de la seule journée du 16 avril, date à laquelle l'ultimatum russe a été annoncé pour le lendemain, pas moins de 367 communications radios ont été interceptées entre Azovstal et Kiev, parmi lesquelles de nombreuses demandes de pouvoir se rendre dans les termes de la reddition proposée au vu des pénuries d'eau et de nourriture actuelles dont souffrent les dernières unités ukrainiennes retranchées dans l'usine.

Le double réponse du régime de Kiev a été immédiate :
  • Aux combattants d'Azovstal: ordre leur a été donné de se battre jusqu'au sacrifice,
  • Au Kremlin: la destruction de la garnison d'Azovstal entrainerait la fin des négociations,
A noter que l'Etat Major ukrainien a signifié que tout combattant qui chercherait à se rendre sera "abattu à vue", sur ses ordres explicites, par les militants du régiments "Azov".

Ce jusqu'au boutisme du pouvoir ukrainien qui montre le peu de valeur accordé à la vie de ses soldats a sans nul doute était chuchoté à l'oreille de la marionnette Zelensky par son parrain étasunien Biden où ses conseillers en poste à Kiev. 

Washington, un tyran prêt à sa battre contre la Russie jusqu'au dernier ukropithèque !

Situation à Marioupol au 17 avril 2022

Après 50 jours de bombardements et de combats, les dernières forces ukrainiennes,
emmenées par les radicaux du régiment "Azov" se sont retranchées dans "Azovstal"

Face aux attaques menées par les forces russes et républicaines, aux pénuries de vivres et munitions, aux pertes subies, de nombreuses unités régulières qui étaient encerclées dans des quartiers de Marioupol ont fini par déposer les armes, notamment dans la zone industrielle "Ilitch" située sur la rive droite de la Kalmius où une grande partie des survivants de la 36ème brigade ukrainienne d'infanterie de Marine se sont rendus en masse cette semaine. Dans le secteur du Port il restait encore le 17 avril quelques derniers nids de résistance ukrainienne dans le district de Primorsky, près de la rue Flotskaya.

Après avoir pris le contrôle des axes principaux et 
carrefours d'un secteur il reste souvent à détruire les
derniers nids de résistances qui s'y sont dispersés.

Quant aux autres "ukrops" qui préfèrent continuer le combat par fanatisme idéologique, obéissance militaire, espoir d'une contre attaque ou peur du tribunal, ils se sont dirigés bon an mal an vers l'immense complexe industriel d' Azovstal et ses labyrinthes de béton et d'acier s'enfonçant jusqu'80 mètres sous terre organisé depuis 8 ans en immense forteresse de 8km2.

Vues depuis des drones d'observation russes guidant
des frappes d'artillerie républicaines sur des colonnes
de soldats et véhicules ukrainiens tentant de quitter la
zone du port du port pour se replier vers Azovstal que
l'on voit en fin de vidéo. Bilan: env 150 tués et blessés.

Les forces russes et républicaines, tout en opérant de gros bombardements sur le complexe d'Azovstal ont commencé à prendre pied dans certains de ses bâtiments industriels, progressant lentement dans ces usines aux multiples niveaux aériens et souterrains. Plusieurs dépôts de munitions dont de nombreuses provenant des aides de l'OTAN ont déjà été saisis.

Unité de reconnaissance républicaine en progression 
dans un bâtiment dans la périphérie Nord d'Azovstal.

D'après les premiers renseignements, il resterait environ 2000 combattants ukrainiens terrés dans Azovstal, principalement des radicaux du régiment Azov ainsi que des mercenaires étrangers. Selon plusieurs prisonniers interrogés ils se seraient dispersés en plusieurs groupes dans l'usine, beaucoup sans moyens de communication et à court de vivres et d'eau potable. Il est question également de civils qui s'étant réfugiés dans les souterrains industriels seraient pris au piège également dans l'usine. 

Autant de raisons obligeant les forces alliées à progresser lentement dans ces labyrinthes de béton et d'acier...

A l'extérieur les difficultés ne sont pas moins importantes, car si les tirs ukrainiens aux armes lourdes ont quasiment cessé, certainement faute de munitions, en revanche il subsiste encore de nombreux unités mobiles, groupes antichars et snipers en embuscade. En surface, la progression de l'infanterie est donc également très lente; mais heureusement, grâce aux rues larges de Marioupol, les groupes russes et républicains sont appuyés par les chars de combat qui ici jouent le rôle d'une artillerie mobile et de précision détruisant chaque nid de résistance à coup de 125mm.

Le char de combat en zone urbaine: quelque chose
d'hybride entre un obusier, un sniper et un bulldozer

La vie reprend à Marioupol

Dans les quartiers de la ville qui sont libérés et sécurisés, la vie reprend tout doucement au milieu des ruines que continuent de fouiller les services du Ministère des Situations d'Urgence avec les démineurs des forces armées. Un importante aide humanitaire vient en continu depuis la Russie et des familles évacuées ces derniers jours ont même déjà commencé à revenir à Marioupol, y compris depuis Zaporodje (côté ukrainien).


Bien sûr les occidentaux, repoussant les limites de l'idiotie au delà du réel ne manquent pas une occasion pour interpréter tout en n'importe quoi du moment où cela nourrit leur haine russophobe. ainsi de ces sois disant "fours crématoires" de l'armée russe destinés à faire disparaître les corps de leurs soldats morts au combat :

Près de Marioupol des hommes en blouses blanches s'activent
autour de dizaines de fours mobiles de l'armée russe...
...pour produire quotidiennement 8 tonnes de pain pour les 
soldats et la population civile vivant dans la ville dévastée.

Des centaines d'occidentaux pris dans la nasse de Marioupol

Qu'ils soient volontaires étrangers du régiment Azov, mercenaires d'unités de sécurité privées ou agents des services de renseignement de l'OTAN, chaque jour parmi les tués, les blessés et les prisonniers ukrainiens, des ressortissants étrangers sont identifiés, dont nombre d'occidentaux aux motivations et missions diverses. Au cours des derniers jours de la bataille de Marioupol, dans les communications militaires ukrainiennes interceptées, 6 langues étrangères ont été identifiées.

Les autorités russes ont été très claires concernant ces mercenaires étrangers venus tuer en Ukraine pour de l'argent. S'ils refusent de se rendre dans les redditions proposées, et qu'ils sont capturés au cours de combats ultérieurs, au regard du droit international humanitaire ils ne pourront bénéficier du statut de "combattant" et seront donc pénalement condamnés à de longues peines d'emprisonnement.

Depuis le début des opérations militaires russes en Ukraine, sur les 6 824 mercenaires étrangers venus de 63 pays se battre pour l'OTAN et le régime bandériste de Kiev, un minimum de 1 035 ont été tués au combat, tandis que 912 se sont enfuis dans leurs pays. ▫Le contingent le plus important est venu de Pologne: 1 717 personnes, tandis que 1 800 autres viennent des États-Unis, du Canada de Géorgie et de Roumanie. Près de 200 djihadistes sont arrivés des zones syriennes sous contrôle turc. 

Aujourd'hui d'autres mercenaires étrangers rejoignent l'Ukraine, par petits groupes de plus en plus épars suite aux pertes subies par les "ainés". on estime à environ 5000 le nombre actuel de mercenaires étrangers, principalement regroupés dans les grandes villes ukrainiennes pour le moment éloignées du front (Kiev, Kharkov, Zaporodje, Odessa, Nikolaev), le centre de coordination de cette "Légion internationale de défense de l'Ukraine", depuis le bombardement de sa base de Yarovov s'est installé dans la ville de Belaya Tserkov, au Sud de Kiev.

En attendant beaucoup d'entre eux, parmi les prisonniers, devant la lourdeur des peines encourues, se montrent très bavards pour espérer une remise de peine. Ainsi de Aiden Eslin, un des 300 mercenaires britanniques venus en Ukraine et qui, capturé à Marioupol, raconte à force détails les exécutions massives de civils par les militants d'Azov :

"Ils ont été pieds et poings liés, puis emmenés pour être abattus" 
Aiden Eslin , volontaire britannique au régiment Azov témoigne 
avoir vu des exécution sommaires d'habitants de Marioupol arrétés
 dans la rue et " détenus en raison de liens présumés avec les Russes"
ou pour un autre parce qu'il s'était juste perdu. Ces civils étaient 
emmenés à la base du régiment à l'usine d'Azovstal, puis abattus dans 
un bunker éloigné. Eslin raconte "J'ai vu comment les soldats du 
groupe de reconnaissance du bataillon attacher les mains et les pieds 
des civils et leur bander les yeux. Ils ont été emmenés au bunker ... 
Après cela, je ne les ai plus jamais revus"

Des témoignages comme celui ci émanant de militaires capturés ou de civils libérés, il y en a des dizaines qui sont recueillis chaque jour, confirmant que Marioupol était sous la coupe de soudards animés par une haine russophobe criminelle.

Lorsque la Russie organisera après la guerre et devant l'opinion internationale, le procès de ces nazis ukrainiens qui ont infectés tous les rouages de l'appareil politico-militaire ukrainien avec l'appui des mentors étasuniens (plus de 100 000 radicaux nationalistes, bandéristes et nazis rien que dans les forces armées), j'espère que seront également assis sur leur banc des accusés ceux qui aujourd'hui clament haut et fort qu'il n'y a pas de nazi en Ukraine et que sont les russes qui commettent des crimes de guerre.

Unités parachutistes sur BMD en approche de Marioupol
pour l'assaut final sur la zone industrielle d'Azovstal 

Dans ce chaudron de Marioupol nous pouvons confirmer que l'Ukraine n'a plus de tête, au sens propre comme au sens figuré, son gouvernement n'étant qu'un ramassis de marionnettes obéissant au vrai pouvoir qui lui siège à Washington, et qu'il a laissé la psychopathie nazie gangrénée  tout son appareil d'Etat et son armée...

En prenant du recul on doit admettre que le Nouvel Ordre Mondial a réussi en Ukraine une des plus belles victoires de sa stratégie du chaos, préparée patiemment depuis le sommet de Bucarest, engagée sur le Maïdan, prolongée dans le Donbass jusqu'à forcer la Russie à réagir pour ne pas disparaitre corps et bien devant le raz de marée de l'OTAN. 

La plus belle réussite de la ploutocratie mondialiste en Ukraine est d'avoir réussi a fusionner en huit années seulement un intégrisme idéologique criminel avec une soumission étatique suicidaire et à transformer ainsi la meute sortie du Maïdan en horde de kamikazes fanatiques formés et équipés par l'OTAN. 

Certains pourront dire - et il ne s'en privent pas - que Vladimir Poutine, en déclenchant les opérations militaires en Ukraine ce 24 février, n'a pas respecté ce p... de droit International, ce qui est factuellement vrai. Mais face à un nouvel Ordre Mondial qui depuis trente ans piétine ce même droit international en organisant des blocus, des révolutions, des coups d'Etats, des assassinats, des bombardements et conflits tous illégaux, pourquoi la Russie devrait-elle continuer seule à respecter ces règles et laisser ses "partenaires occidentaux", année après année l'étrangler économiquement et l'encercler militairement ?

La Russie n'a pas eu d'autre choix que de renverser la table de jeu sur la gueule des tricheurs, et tant pis pour le droit international qui finalement n'est acceptable que s'il est collectivement respecté car lorsque le capitalisme mondialiste, qui a déjà dansé avec le djihadisme en Syrie, s'attache en Ukraine les services du nazisme cela devient une menace d'autant plus gravissime que l'Etat kiévien, qui dérivait depuis l'indépendance dans le cloaque de la ploutocratie a fini par s'agenouiller totalement devant l'autel de la Marchandise où il sacrifie son Histoire et ses enfants.

Toute personne qui veut comprendre comment le volcan ukrainien a fini par exploser jusqu'à  menacer aujourd'hui toute l'Europe doit partir au minimum du Maïdan, cet athanor infernal où l'alchimiste mondialiste a fusionné le fanatisme et la servitude dans son Golem ukrainien.

Et Marioupol est la parfaite illustration physique, mentale de ce chaos géopolitique dont il convient aujourd'hui d'éradiquer les acteurs et idiots utiles radicalement, sans pitié ni règles avant que cette alliance mortifère se s'étende plus encore.

Erwan Castel


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