Kiev crache sur la Paix

Sans surprise l'armée ukrainienne refuse le cessez le feu 
et cette fois dès son premier jour !


Dans un précédent article, j'accueillais avec beaucoup de scepticisme, et même je le reconnais d'ironie, l'annonce faite par Kiev de respecter le nouveau cessez le feu proposé lors de la dernière réunion du groupe de contact chargé d'accoucher les accords de Minsk sur la ligne de front.

Car jusqu'à aujourd'hui, aucun cessez le feu, qu'il soit imposé par Minsk 2 ou traditionnel comme celui de Noël par exemple, n'a tenu plus d'une semaine, du fait des tirs continuels menés par l'artillerie ukrainienne mais aussi de la situation quasi ingérable des "zones de contact" où les belligérants ne sont parfois qu'à quelques dizaines de mètres les uns des autres.

Et surtout, sur le plan militaire, d'une part l'artillerie ukrainienne est revenue massivement sur le front avec des stocks de munitions recomplétés par  de nouvelles usines d'armement ukrainiennes financées par les subsides du FMI, et d'autre part les zones de contact, où le cessez le feu est quasi impossible, se sont multipliées sous les avancées de l'infanterie ukrainienne qui a occupé de nombreuses "zones grises" jusqu'aux lignes de défense républicaines (dans les secteurs de Stakhanov, Debalsevo, Gorlovka, Yasinovataya, Dokuchaievsk, Shirokino entre autres).

Cette nouvelle trêve n'était donc bien qu'une nouvelle gesticulation cynique ou au mieux un nouveau "cataplasme sur une jambe de bois". Car en effet, pour obtenir un cessez le feu effectif, il faudrait préalablement libérer une vraie zone neutre et large en imposant un retour des unités ukrainiennes à une distance de 1500 mètres minimum (définie dans les accords de Minsk), pour ensuite réaliser un vrai retrait des armes lourdes de la ligne de front au delà de leur portée respectives (30, 50 et 70km)... 

Sans compter que généralement, pour qu'une règle soit respectée il faut la protéger et l'imposer par de moyens coercitifs qui ici sont totalement inexistants et même volontairement écartés par les pays occidentaux (sauf quand il s'agit de représailles économiques contre la Russie bien sûr)

Sans ces vrais préliminaires, demander un cessez le feu est tout simplement utopique pour ne pas dire ridicule !



Aujourd'hui, Léonid Matukhine, le secrétaire de presse de l’état-major de cette "ATO" ("Opération Anti-Terroriste") a déclaré cyniquement : «Les conditions préalables au retrait des armements et à l'instauration du régime de cessez-le-feu sur la ligne de contact dans le Donbass ne sont pas réunies», mais en essayant bien sûr d'en faire porter la responsabilité sur les "séparatistes" qui continuent selon la version officielle kiévienne de tirer sur les positions ukrainiennes.

On peut donc s'attendre (hélas sans surprise) à une prochaine reprise importante des combats et bombardements sur un front du Donbass où pourtant le printemps semble vouloir s'annoncer à travers un retour de températures positives (+2° aujourd'hui).


Erwan Castel, volontaire en Novorossiya


Dokuchaïevsk (Sud de Donetsk, le 20 février soir :


Gorlovka (au Nord de Donetsk) le 21 février à 02h00 du matin

Source de l'article :

RT, le lien ici : L'Ukraine refuse de respecter le cessez le feu


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