"Messieurs les ukrainiens, tirez les premiers !" *

Le front du Donbass entre élections républicaines 
et offensive ukrainienne


Le "Piètre" Porochenko, ce président fantoche installé par le consortium étasunien en Europe, à la décadence de l'Ukraine, l'avait annoncé : "Les élections dans le Donbass seront considérées comme une rupture du processus de paix engagé à Minsk"

Cette nouvelle rodomontade du pantin de Kiev dévoilait en fait que les élections serviraient de prétexte pour déclencher une offensive préparée depuis plusieurs semaines... C'est, soit-dit en passant un comble pour un gouvernement pseudo démocratique que de considérer une consultation populaire comme un "casus belli" !

Le report des élections au 20 avril 2016 a fait grincer des dents en Novorossiya, mais il faut reconnaître que le maintien du scrutin à la date initiale (18 octobre) dans le contexte international (avec la Syrie) autant que local aurait mis de l'huile sur le feu et surtout offert une accusation médiatique contre les Républiques du Donbass. Là encore, la diplomatie du Kremlin reste décisive et souveraine, imposant à tous avec sagesse et perspective le respect des accords internationaux et la volonté d'aboutir à une paix durable.

En revanche; sur la ligne de front, dans notre secteur par exemple, du côté "ukrops", rien ne s'apaise, au contraire, car les renseignements recueillis confirment chaque jour l'intention de Kiev de lancer une offensive entre le 14 et le 18 octobre. 

- Retour la semaine dernière d'une reconnaissance aérienne ukrainienne (une première cette année)
- Augmentation des activités logistiques vers les postes avancés ukrops
- Déplacement des unités de mortiers à portée de tir de nos positions 
- Retour prochain d'une brigade mécanisée ayant achevé une période d'entrainement à l'arrière, etc...

Par ailleurs des informations en provenance de transfuges ukrainiens confirment que l'offensive est toujours à l'ordre du jour de Kiev, même après le report annoncé des élections dans le Donbass, ceci prouvant bien qu'elles n'étaient que faux prétexte pour justifier la reprise des combats.

Kiev se retrouve donc piégée à son propre jeu cynique, car désormais, le casus belli a changé de camp, les élections disparaissant à l'horizon 2016, et Porochenko se retrouve aujourd'hui avec une armée de plus de 70 000 hommes sur ses bases d'assaut à la veille de l'Hiver... Il est donc obligé :

- soit de jeter l'éponge et se conformer aux accords de Minsk, comme les Républiques de Donetsk et Lugansk, 
- soit de jeter son masque hypocrite en laissant sa haine russophobe délivrer de nouveaux orages d'acier sur le Donbass.

Dans les 2 cas le satrape de Kiev a perdu, car un désengagement du front le discréditerai aux yeux de la faction nationaliste à qui il doit le pouvoir mais peut le renverser à nouveau; quant à une offensive, elle le placerai responsable de la rupture des accords de Minsk ainsi que d'un nouveau désastre annoncé pour son armée...

Les prochaines journées seront donc décisives, car l'Hiver a déjà répandu son haleine froide sur la steppe, flétrissant les dernières feuilles des maigres forêts linéaires où se cachent les belligérants de cette "drôle de guerre"...

De notre côté, nous sommes dans l'attente d'un nouveau choc des unités d'assaut de Kiev, assurés que les dieux des batailles veillent sur notre destinée et notre juste combat...


Erwan Castel, volontaire en Novorossiya

"Baron", volontaire de notre unité en position à l'orée du village (Photo Laurent Brayard)

* Plagiat de la célèbre phrase qu'aurait prononcé le Comte d'Auteroche, lieutenant du roi le 11 mai 1745 au cours de la bataille de Fontenoy, sous le règne de Louis XV. 


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