La civilisation contre la barbarie...
De la différence entre
"Jus in bello" et "Jus ad bellum"
Tout combat doit obéir à des règles et être sous l'autorité d'une justice humaine |
D'aucun ne pourra prétendre que la Russie n'est pas claire et nette dans sa politique internationale, contrairement aux puissances arrogantes occidentales qui bafouent le Droit international depuis de nombreuses années, en bombardant des populations étrangères, en fomentant des coup d'état pour renverser des gouvernements légitimes, ou en soutenant des mouvements terroristes pour détruire des territoires, tout cela dans le but d'instaurer un chaos mortel dans les pays "non alignés" sur leurs intérêts militaro industriels.
La Russie au contraire, est respectueuse du droit international, par exemple, lors du référendum populaire en Crimée puis du vote de rattachement lui succédant à la Douma, jusqu'à sa récente intervention militaire ouverte en Syrie réalisée seulement après avoir été sollicitée par le gouvernement légal de Bagdad et validée par l'ONU.
Ces deux conceptions de la guerre ne sont pas nouvelles, et on peut même en faire remonter les racines au IVème siècle, lorsque Saint Augustin imagina la possibilité, pour servir l'universalisme de la pensée unique chrétienne de Rome, de déclarer la guerre par idéologie sans qu'il y ait de "casus belli" provocateur (jus ad bellum)... Resté pendant des siècles dans le domaine théologique, ce "droit à la guerre" qui motivera de nombreuses croisades et génocides, va progressivement se séculariser à partir du XVIII° siècle pour aboutir à la fin du XX° siècle, au doux euphémisme de "guerre préventive" ou "humanitaire" ! et qui autorise des nations à intervenir dans des pays sous le faux prétexte de Démocratie ou Droits de l'Homme devenus simples rideaux de fumée médiatique cachant les avantages économiques de ce néocolonialisme meurtrier.
Certains pays comme la Russie continuent cependant à respecter le Droit de la Guerre (Jus in Bello), c'est à dire des règles de déclenchement, d'engagement et de conduite des combats...Là encore, la Fédération se montre la gardienne de l'héritage européen et ses lois guerrières qui ont donné naissance à un art militaire consumé couronné par l'esprit chevaleresque qui forgera une partie importante de l'héritage sociétal des peuples du Vieux Continent.
Car la guerre, cet "ultima ratio" de la géopolitique, doit rester sous le contrôle de la morale pour ne pas devenir une barbarie aveugle. Les anciens l'avaient compris et mis des gardes fous autour des armées en campagne.
Les étasuniens, quant à eux, nés de la guerre et la continuant à travers le Monde depuis 2 siècles, sont guidés par leur démentielle arrogance de droit divin, achevant de détruire, depuis leur naissance, ce qui restait d'humanisme dans la guerre. Du massacre des indiens à la création de Daesh, en passant par les bombardements atomiques du Japon ou ceux chimiques du Vietnam, le Nouvel Ordre Mondial, fait passer les barbares de l'Antiquité au rang de civilisations raffinées et pacifiques...
Défendre aujourd'hui la politique menée par le Président Vladimir Poutine, ce n'est pas seulement défendre, les intérêts de la Russie ou les valeurs européennes qu'elle préserve et diffuse, c'est aussi défendre la nature même de l'humanité et faire rayonner, au deslà des courants religieux ou des écoles philosophiques, cet héritage universel le plus précieux de l'Histoire de l'humanité :
la Sagesse naturelle !
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya