Les soldats de la Vérité ( 1 )

J'ouvre ici une série d'articles sur les médias présents sur le terrain du Donbass, en effet il m'a paru essentiel d'évoquer le combat mené par ces soldats engagés sur le front de l'information qui lui aussi subit chaque jour des bombardements lancés par la propagande de guerre étasunienne...

Préambule...

Depuis les premiers jours du Maïdan en novembre 2013, la bataille de l'information fait rage, et des médias sont apparus dans le sillage des milices du Donbass, pour défendre la Vérité et tenter de briser le blocus de la pensée unique russophobe imposée par Washington.

Mais dans toutes les guerres, des vautours et des insectes rampants, viennent quérir des parcelles de pouvoirs éphémères, rendus accessibles par le désordre inévitable qu'un conflit provoque. Sur le front de la propagande, la bataille de l'information renforçant encore plus le pouvoir des médias, a fait de ces derniers des niches idéales où se terrent les avides et les ambitieux. 
Les conséquences sont que les armes défendant la cause commune et sacrée sont parfois détournées pour servir de petites ambitions personnelles misérables, et malheureusement certains égocentrique oubliant la guerre (mais tout en profitant d'elle !) n'échappent pas à la tentation de faire de l'action médiatique, un instrument de pouvoir plus qu'un outil d'information impartial.

Heureusement, à Donetsk, la plupart des journalistes gardent la flamme sacrée dans leur coeur, refusent à l'instar d'autres, de devenir les laquais d'intérêts personnels ou politiciens, ou de verser dans une propagande mensongère qui bafoue autant que celle menée en Occident la déontologie journalistique.  

Et le Donbass peut s'enorgueillir, également dans ce domaine, de servir d'exemple pour défendre une véritable liberté de la presse...

Je commencerai donc ici par le dernier né des médias républicains, l'agence internationale "DONI", qui fait preuve depuis son apparition sur le front de la Vérité, d'un dynamisme et d'une éthique exemplaires...

Janus Putkonen


Si le journalisme est souvent un travail d'équipe et de terrain, la notoriété d'une agence est généralement liée à la personnalité de son fondateur et qui en incarne l'esprit...

C'est le cas de Janus Putkonen, finlandais de 41 ans et qui est à l'origine de cette agence de presse exemplaire. J'ai croisé déjà trois fois cet homme semblant sortir tout droit d'un poème épique viking : son intelligence de coeur au service d'une éthique chevaleresque et nichée dans une silhouette athlétique, confère à ce scandinave venu servir la Vérité dans le Donbass le charisme d'un responsable commandant par l'exemple.

Je laisserai à Laurent Brayard qui le connait mieux pour travailler aujourd'hui à DONI, le soin de décrire son Directeur atypique (la source de l'extrait en fin d'article)

Janus Putkonen est Finlandais, né dans une petite localité du nom de Pernaja en 1974. Issu d’une famille attachée aux arts, notamment au théâtre, il deviendra réalisateur et scénariste du théâtre de Porvoo sur les bords de la Baltique. Rien ne le prédisposait donc à entamer une carrière dans les médias jusqu’à une prise de conscience politique au milieu des années 90. A cette date, il comprend dans la grande valse des médias internationaux que quelque chose « ne tourne pas rond ». Cette prise de conscience l’amène à travailler rapidement dans la communication et dans les médias. Il fondera naturellement un média alternatif dans son pays mais c’est dans le Donbass que finalement naîtra dans sa tête un vaste projet : le groupe DONI. "


Et voilà comment l'intéressé décrit lui-même son projet :

« Nous devons construire une ligne de défense de l’information, à l’image de la ligne Mannerheim. Le problème en Europe est que nous sommes sous l’emprise d’une propagande ayant pour but d’assujettir les peuples européens à un système qui est en fait l’ennemi de tous les peuples européens et occidentaux. Nous devons gagner cette bataille. Bien souvent les médias russophones sont plus justes qu’en Occident, mais le problème réside dans le fait que dans l’idée des gens tout ce qui vient de Russie ou du monde russophone est une propagande. Alors j’ai eu l’idée d’une agence indépendante, qui serait au cœur du Donbass, un foyer de résistance, à la fois pour aider le Donbass, pour aider ses populations, mais aussi pour commencer à construire cette ligne. Nous communiquons pour l’instant uniquement en langue anglaise, la langue la plus usitée dans le monde, mais le projet à long terme est de communiquer dans toutes les langues importantes. Si au départ nous nous attacherons à ré informer sur le Donbass, l’ambition est d’appréhender l’information à l’échelle mondiale ». 

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" A coeur vaillant rien d'impossible ! ", et depuis son lancement dans le Donbass, l'agence de presse DONI fédère une équipe professionnelle, motivée et diversifiée de plus en plus nombreuse et dynamique : reporters de terrain, rédacteurs, maquettistes, photographes, traducteurs etc... et qui permettent désormais à l'agence d'être au combat dans de nombreux espaces de l'information, mais aussi, d'être une plateforme accueillant (sans censure) les correspondants venant de l'étranger et désireux de découvrir par eux mêmes la Vérité de cette nouvelle guerre européenne.
Je ne saurai donc trop vous recommander ce média qui apporte une information complète et partiale, car animée par une politique éditoriale dominant les querelles et lobbyings qui dénaturent le sens éthique de la profession et détournent les énergies du vrai combat à mener contre la dictature d'une pensée unique au service de l'hégémonie étasunienne.

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya


Les postes avancés de la "Brigade Putkonen"

(Cliquez sur les noms )









Observation : La plupart des pages de Doni ont des versions multilingues (anglais, français, russe, allemand etc...) voir dans les accueils, les onglets nationaux.



Pour contacter l'agence  : info@dnipress.com
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Les sources de l'article :

- Blog de Laurent Brayard le lien : ICI


les soldats de la Vérité...

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