Un jour historique, au coeur de tous les dangers
Ce 30 septembre est une date historique pour la Russie, la Novorossiya et le Donbass !
La demande référendaire des populations des territoires de Lougansk, Donetsk, Zaporodje et Kherson a été actée ce 30 septembre à Moscou. C'est le début du retour vers leur mère patrie des territoires russes qui étaient pris en otage dans une Ukraine partie depuis 1991 dans une dérive accélérée vers un occident dégénéré et soumis au totalitarisme mondialiste russophobe.
En ce jour historique, j'ai pensé une nouvelle fois à tous mes camarades tués au combat pour que s'accomplisse ce rêve ainsi qu'à tous ceux, civils et militaires qui ont perdu une jambe, un parent, un enfant, un ami dans cette guerre génocidaire menée par les ukro-atlantistes depuis plus de 8 ans !
Je pense à Yulia, cette amie du quartier d'Oktyabrsky près de l'aéroport qui, les larmes aux yeux devant sa maison éventrée par des mortiers de 120mm ukrainiens, me disait en 2016: "ils (les ukrainiens) ont tout détruit : ma vie, mon pays, mes amis, ma maison, mon travail, mes rêves...". Je pense au sibérien "Sever", chef de section tué par un sniper sur le front de Promka en décembre 2017 et qui me parlait des aurores boréales et des horizons blancs colorant de leur symphonie naturelle le rêve des hommes libres qu'il est venu défendre ici sur cette terre noire du Donbass. Je pense au sergent Dietrich, tué devant Dokuchaïevsk, à la grand mère Anastasia déchiquetée dans son jardin et à tant d'autres parmi lesquels mon chef de bataillon Oleg Mamaïev et le président Alexandre Zakharchenko, tués eux aussi sur le front de leurs devoirs.
Aujourd'hui leur rêve vient (enfin) d'éclore dans les coeurs de cette population russe martyrisée depuis 8 longues années, et même si ses souffrances ne sont malheureusement pas terminées, la victoire et la Paix luisent désormais à l'horizon de ses enfants !
Vladimir Poutine, 30 septembre 2022
Le grondement d'ours de l'armée russe
Maintenant que nous sommes dans le Donbass et la Novorossiya des membres à part entière de la grande Russie, les forces russes vont pouvoir se mettre en branle vers le front de l'Ouest !
Comme son animal totem, la Russie est prudente et parfois (souvent) lente à réagir, mais lorsque le danger menace ses enfants alors la terre tremble sous la charge de son armée.
Dans la frange occidentale de la fédération de Russie infectée par le consumérisme occidental, des petits bourgeois affairistes, traîtres et lâches qui ne peuvent pas faire jouer leurs relations corrompues quittent en tremblant leurs nids douillets de Moscou, Saint Petersbourg et autres villes russes sous influence libérale, fuyant leur devoir envers cette union des peuples sacrée qui forge la grandeur de la Russie depuis des siècles. Ils ne sont que des enfant gâtés ingrats que le pouvoir russe, une fois encore trop laxiste, aurait dû arrêter aux frontières et enchainer aux forges des usines d'armement !
Ailleurs, de tous les horizons de Russie, les enfants de l'empire convergent en chantant vers le front de l'Ouest, mobilisés et volontaires, fiers de servir la patrie, Ces hommes du Caucase, d'extrême orient, de Sibérie, de l'Oural etc ne sont pas ces nantis citadins qui à travers toute les furoncles bourgeois qui pourrissent les villes du Monde ne savent plus nommer un arbre ou reconnaitre un oiseau à son chant et trouver la source de leur âme.
Tout comme en 1610 lorsque Moscou avait été prise par les polono-lituaniens c'étaient les peuples authentiques qui étaient venus libérer la grande Russie, alors que les boyards, ces aristocrates pourrissant sur leurs privilèges, avaient trahi l'empire. Le traitre à la patrie n'est pas comme le prétendent ces prétentieux vautrés dans leurs fauteuils d'affairistes, le bobo de gauche ou le l'écolo du dimanche. Eux ne sont que les crétins circulatoires qu'une marchandise capitaliste créé et agite en diversion pour que ne soit pas inquiété les banquiers et leurs bataillons de bourgeois pour qui la seule patrie s'appelle le pognon.
Bien sûr, les merdias occidentaux vous parleront en se gaussant des rats qui fuient leur devoir mais jamais des centaines de milliers d'hommes, mobilisés mais aussi volontaires qui donnent une nouvelle chair à cette "union des peuples" restée intacte dans le coeurs des enfants de Russie de l'empire à la fédération en passant par l'Union soviétique.
Le chant du cygne de l'armée ukrainienne
Pendant ce temps là les forces ukrainiennes, de rage, bombardent toujours les populations de Donetsk et jettent toutes leurs forces dans des attaques politico-militaires désespérées sur les fronts Nord et Sud avant qu'une nouvelle offensive des forces russes démultipliée ne s'abatte sur leur servilité criminelle.
A Krasni Liman, par exemple, c'est tout un corps d'armée ukrainien qui tente depuis une semaine de réduire au silence la garnison héroïque de Krasni Liman qui se bat avec un acharnement incroyable face à un ennemi supérieur en nombre et emporté par l'inertie de son offensive du 7 septembre sur Izioum.
Au moment où j'écris ces lignes se déroulent les combats parmi les plus violents depuis le début de cette troisième guerre mondiale en train de sortir de sa chrysalide russo-ukrainienne.
Côté ukrainien, pour achever l'encerclement de Krasni Liman l'Etat Major ukrainien a lancé dans la bataille ses 4e et 17e brigades de chars, 25e brigades parachutiste, 80e brigade d'assaut aéroportée, 66e brigade mécanisée auxquelles se rajoutent des unités de défense territoriale, soit près de 20 000 hommes, l'équivalent d'un corps d'armée mécanisée et disposant d'appuis d'artillerie et d'aviation (petite flotte de combat et surtout des drones).
Côté allié, c'est une garnison de 4000 hommes environ, l'équivalent d'une brigade mécanisée avec ses appuis d'artillerie et renforcée par des bataillons motorisés de volontaires ("BARS") russes et cosaques motivés mais avec peu d'armement lourd. En revanche un appui aérien russe important compense le rapport défavorable des forces terrestres : avions et hélicoptères d'attaque au sol fournissent à l'infanterie une force de réaction antichar rapide et précise.
Désolé de dissoner dans le discours bipolaire des propagandistes de salon qui noient leur intelligence dans un courtisanisme ridicule et un ego narcissique, mais la situation à Krasni Liman pour les forces alliées, si elle n'est pas encore désespérée est très critique ! Et même Denis Pushilin, le président de la République Populaire de Donetsk fraichement intégrée au sen de la Fédération de Russie a admis en revenant du Kremlin : "la situation à Krasny Liman reste difficile, nos forces résistent aux assauts de l'ennemi, des renforts sont amenés".
Concrètement, et par rapport à mon dernier SITREP concernant ce secteur, les forces alliées ont du opérer un repli vers Krasni Liman depuis les points d'appui de Drobishevo au Nord Ouest et Yampol au Sud Est, ce qui a permis aux forces ukrainiennes de resserrer leur étau et de réaliser un encerclement opératif (avec leur artillerie) de Krasni Liman. Selon certaines sources non confirmées des combats urbains auraient commencé dans les quartiers Ouest de la ville.
par une ligne d'étangs sur laquelle une défense peut
s'appuyer mais qui réduit aussi le passage libre pour
des renforts ou des replis militaires russes et alliés.
Depuis une semaine les forces alliées retranchées dans Krasni Liman subissent des assauts permanents venant du Nord, du Sud et de l'Ouest, mais malgré des effectifs très inférieurs en nombre (1 contre 5) résistent avec une bravoure exceptionnelle, infligeant même de lourdes pertes à des forces ukrainiennes complétement enivrées par l'idée d'obtenir une nouvelle victoire.
face à des unités de la 66ème brigade ukrainienne
"Mieux vaut tard que jamais !"