"Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent"
Depuis ce mois de mai, les combats autour de Severodonetsk, Kramatorsk et Donetsk s'intensifient, captant l'attention des regards mais la guerre ne se limite pas au Donbass ni ne s'arrêtera à sa libération prochaine, car Moscou, en intervenant dans cette guerre ukrainienne enflammant le Donbass depuis 8 ans a décidé de crever un abcès purulent sur ses frontières avant que la gangrène occidentale ne menace à son tour les peuples de Russie.
La ploutocratie mondialiste, après avoir échouer en 2014 à capturer la Crimée et le Donbass à cause de la volonté de leurs peuples, a décidé de pousser la Russie vers la guerre totale, de provocations militaires en violations des accords internationaux, allant même jusqu'à programmer pour cette année une nouvelle offensive de Kiev dans le Donbass, son intégration dans l'OTAN et une composante nucléaire pour les forces ukrainiennes.
N'importe quelle personne, avec une once de jugeote dans la cervelle devrait comprendre que cette situation belliqueuse sur ses frontières était tout simplement inacceptable pour Moscou.
Mais dans leur coutumière servitude volontaire, la veulerie des populations occidentales est même devenue complicité du chaos organisé dont elles sont pourtant les victimes collatérales et pire, la majorité des rares voix politiques qui le dénoncent proposent dans une paresse réactionnaire pathétique de jeter sur la plaie du mondialisme le sel d'idéologies communautaristes qui justement collaborent depuis des siècles à l'asservissement progressif des peuples que sa ploutocratie achève aujourd'hui.
Et dans cette phase terminale du capitalisme où tout est inversé dans une indistinction institutionalisée les réactionnaires se prennent pour des révolutionnaires et les nationalistes pour des patriotes autant que les droitdelhommistes pour des socialistes et les communistes pour des.... communistes !
Il suffit pourtant d'ouvrir les yeux !: ainsi de l'humiliation des psychopathes du régiment Azov qui, comme tous les bouffons nationalistes, ont démontré qu'ils étaient "forts avec les faibles et faibles avec les forts". éclairant avec leurs marches aux flambeaux immatures ce nationalisme politique qui n'est qu'une autre forme de ce communautarisme déviant, qu'il soit de gauche ou de droite, religieux ou ethnique. Car le nationalisme n'est que l'hérésie fondamentaliste et criminelle d'un sentiment patriotique charnel instrumentalisé et détourné pour servir des totalitarismes élitistes écrasant les vraies communautés naturelles.
Le nationalisme est au patriotisme ce que le christianisme paulinien est à Joshua, le salafisme à l'Islam ou le bolchevisme à Marx: une hérésie universaliste, mortifère et criminelle ! et quiconque sait dépoussiérer son regard des croyances dogmatiques anthropocentrées occultant les lois naturelles et le sens commun universels me comprend...
Heureusement que ces idéologies nationalistes dont la pensée hégémonique opère depuis près d'un siècle une mutation mondialiste, finissent soit par s'entretuer soit par être écrasées par les vraies rébellions, révolutions et guerres des peuples défendant leurs patries contre la folie des Etats-nations et du Mondialisme lesquels, contrairement aux discours superficiels divisant l'opinion pour mieux la soumettre, ne s'opposent pas ontologiquement mais se concurrencent seulement économiquement dans l'évolution capitaliste du marché national (mais colonialiste) vers un marché mondial suicidaire.
A l'image de cette conquête à la grenade d'une tranchée ukrainienne par une unité d'assaut russe le combat contre le mondialisme doit également se lancer mètre après dans l'inconnu d'un nouveau paradigme à imaginer et surtout à construire entièrement en dehors de tout système étatique ou idéologie nationaliste ou socialiste existante.
Erwan Castel