Le massacre des innocents continue
Mirra n'avait que 3 ans lorsque l'acier de l'OTAN a éteint ses rêves innocents
L'assassinat d'un enfant est certainement la tragédie la plus difficile à supporter et le Donbass aujourd'hui pleure une nouvelle un de ses anges, la petite Mirra, 5 ans fauchée par un obus ukrainien frappant son logis de Makeevka lors de nouveaux bombardements ukrainiens ayant également tué Olga, une femme de 46 ans.
Ce même 31 mai 2022 c'est le quartier Chervonogvardeisky de Makeevka qui a été la cible de l'artillerie lourde ukrainienne frappant la maison au 30 de la rue Berehovoy.et des immeubles d'appartements aux 77 et 154 de la rue Tychyny. La petite Mirra regardait la télévision dans sa cuisine lorsque sa maison a été détruite par un tir direct quand,100 mètres plus loin, Olga était mortellement blessée par des éclats d'obus. Et l'incendie déclenché par le bombardement a achevé ensuite les destructions occasionnées.
Civil de Makeevka tué par un bombardement ukrainien le 29 mai |
Dans les combats en zone urbaine, je le répète souvent dans mes chroniques du Donbass, il est dramatiquement inévitable que des civils restés dans les localités disputées soient les victimes collatérales des combats et des bombardements qui sont depuis toujours parmi les plus violents existant dans les guerres.,
Mais il convient ici de différencier les civils pris entre les feux d'une bataille urbaine et ceux subissant des bombardements loin d'une ligne de front stabilisée. Et dans ce dernier contexte, il convient de distinguer également l'obus ou la roquette arrivant inopinément sur une zone résidentielle suite à un incident technique ou à une erreur de calcul (ce qui dans ce cas précis ne diminue pas la responsabilité du tireur) des tirs répétés sur des zones résidentielles loin de tout objectif militaire. Cela évite de tomber dans les simplismes des paresses intellectuelles propagandistes dont les vociférations manichéistes ne prouve qu'une seule chose : leur malhonnêteté grossière et même contre-productive !
Dans son dernier rapport annuel cumulatif, en date du 31 décembre 2021, le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU signalait que 81.4% des victimes civiles du conflit du Donbass avaient été tuées ou blessées sur les territoires des républiques de Donetsk et Lugansk, donc par des tirs ukrainiens (qui étaient autant de violations des accords de paix de Minsk).
L'intentionalité de ces tirs répétés contre des zones résidentielles est non seulement criminelle mais présente également un caractère génocidaire lorsqu'on observe les raisons et motivations qui ont poussé le régime ultra-nationaliste de Kiev à déclencher en avril 2014 cette "Opération Spéciale Antiterroriste".
Et parmi les prisonniers ukrainiens des opérations militaires russes lancées il y a 3 mois par le Kremlin pour "éteindre le feu par le feu" se trouvent nombre de ces criminels qui pendant 8 ans ont terrorisé et tué les russes de Donetsk et Lougansk.