Une accusation à point nommé
On pourrait appeler cela la convergence de la haine et de la stupidité. Au moment où la Russie est dans le collimateur d'une probable nouvelle offensive ukrainienne dans le Donbass, une commission des Pays Bas (pays membre de l'OTAN) qui enquête sur le crash du MH 17 nous sort de son chapeau l'accusation contre la Russie.
Histoire de bien préparer l'opinion à la guerre contre la Diable et au passage, si elle est engagée ces prochaines semaines dans le Donbass, au boycott de la coupe destruction du monde 2018.
Au prix où les "experts" néerlandais doivent être payés il auraient pu s'acheter une carte de la région car désigner comme responsable du tir contre le MH 17 une unité de missile BUK de la 53ème brigade antiaérienne russe basée à Koursk relève plus d'un squetch d'un comique troupier que d'un rapport scientifique rigoureux.
Car Koursk est au Nord de l'Ukraine et le Donbass a des centaines de kilomètres au Sud Est, ce qui autorise la commission a envoyer son rapport au Vatican pour reconnaître le miracle réalisé par un missile dont la portée maximale est inférieure à 50 km.
Glisser une telle absurdité dans un rapport scientifique le discrédite totalement et c'est peut-être même une marque qu'a imaginé la commission pour dénoncer sa mise sous tutelle politique et la partialité commandée de sa conclusion.
Erwan Castel
Source de l'article : RT
MH17 : Poutine dément les accusations
portées contre la Russie
par les Pays-Bas et l'Australie
Dans un communiqué du gouvernement néerlandais, les Pays-Bas et l'Australie tiennent la Russie responsable de la catastrophe du vol MH17 abattu par un missile au-dessus de l'Ukraine en 2014. Le Kremlin rejette l'ensemble de ces allégations.
Les Pays-Bas et l'Australie «tiennent la Russie responsable pour sa participation dans la destruction [de l'avion de la Malaysia Airlines]», a fait savoir le gouvernement néerlandais ce 25 mai. Le vol MH17 avait été abattu par un missile au-dessus de l'Ukraine en 2014. Selon le gouvernement néerlandais, cette déclaration pourrait ouvrir la voie à des poursuites judiciaires.
En plein Forum économique de Saint-Pétersbourg, alors qu'on lui demandait s'il jugeait possible qu'un missile russe ait abattu le vol MH17 qui s'est écrasé en Ukrain en 2014, le président russe Vladimir Poutine a répondu : «Bien sûr que non.» Quelques heures plus tôt, le Kremlin, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, dément formellement toutes ces accusations.
Les deux pays, dont de nombreux ressortissants figurent parmi les 298 victimes, peuvent désormais soumettre ce dossier complexe devant une organisation ou un juge international, selon la même source.
«La destruction du vol MH17 a causé des souffrances irréparables», a souligné le ministre néerlandais des Affaires étrangères Stef Blokle 25 mai.
«En se basant sur les conclusions de la JIT [l'équipe des enquêteurs internationaux], il est maintenant évident pour les Pays-Bas et l'Australie que la Russie est responsable pour le déploiement du système de missiles Bouk utilisé pour abattre l'avion», a-t-il ajouté. «Le gouvernement agit ainsi pour rendre la Russie officiellement responsable», a-t-il souligné.
Cette déclaration intervient au lendemain des conclusions de la JIT, selon lesquelles le missile Bouk qui a abattu l'avion provenait de la 53e brigade anti-aérienne russe basée à Koursk. L'avion de la compagnie Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur avait été abattu au-dessus de l'Est de l'Ukraine le 17 juillet 2014. L'ensemble des personnes présentes à son bord, en majorité des Néerlandais, avaient péri.
La Russie a une nouvelle fois nié le 24 mai toute implication dans le drame, en affirmant qu'aucun missile russe n'avait franchi la frontière russo-ukrainienne. Pour le ministère des Affaires étrangères, il s'agit «d'accusations gratuites visant à discréditer [le] pays devant la communauté internationale».
Selon le porte-parole du Kremlin, la Russie n'a pas été conviée à participer à part entière à l'enquête et ne peut donc s'en remettre à ses conclusions.