Descente dans le caniveau ukrainien
Le dernier étron du psychopathe Gerashchenko
Poursuivant son hystérie russophobe et sa paranoïa délirantes l’Ukraine vient de rajouter à son arsenal abject «Separator», un fichier public recensant tous les opposants au régime de Kiev, en particulier les séparatistes pro-russe et leurs sympathisants… Prolongeant les petites fiches collabos et délirantes du site ukrainien Mirotvorets, Separator invite ses lecteurs à une collaboration active avec les services de sécurité du pouvoir Kiévien en leur offrant un moteur de recherche visuel qui leur permettra de réaliser des contrôles faciaux autour d’eux.
Comme son grand frère Mirotvorets, Separator est une déclinaison nauséeuse de la russophobie du député ukrainien Anton Gerashchenko, qui est animé d’une haine psychotique pour tout ce qui rappelle l’histoire et l’identité russe de son pays (récemment il a fait interdire le port du ruban de Saint Geaorges par exemple, emblème de la victoire de 1945 contre le nazisme).
Mais cette fois, Separator organise ouvertement ce que Mirotvorets suggérait seulement entre ses lignes inquisitoriales : une chasse aux pro-russes, où qu’ils se trouvent à travers le monde ! Voici un article de Karine Bechet Golovko qui rapporte cette naissance hideuse.
Erwan Castel volontaire en Novorossiya
Source de l’article : Russie Politics
Separator, ouverture de la chasse à l’homme en Ukraine
Par Karine Bechet Golovko
«Après avoir établi des listes de plusieurs milliers de personnes, allant de simples journalistes accrédités dans le Donbass aux membres actifs des bataillons de combattants et leur famille, le site ukrainien Mirotvorets, soi disant fermé, annonce la création du projet Separator, devant permettre le contrôle facial immédiat de toute personne, pour savoir s’il fait ou non parti de la liste des «ennemis» du pays.
La chasse à l’homme est ouverte. Et les instances de protection des droits de l’homme n’ont toujours pas réagi.
Le site Mirotvorets est la façade du Centre ukrainien du même nom, créé après le Maïdan, visant à la poursuite des «criminels et terroristes portant atteinte à la sécurité nationale». C’est certainement pour cela que des personnes ne suivant pas la nouvelle ligne politique radicale, comme le journaliste O. Bouzina ou le député d’opposition O. Kalachnikov, furent assassinés après que leurs données personnelles et leurs photos furent mises en ligne.
Mais ne s’arrêtant pas en si bon chemin, en mai 2016, le site a publié une première liste de 4000 noms de journalistes assimilés à des séparatistes, puisqu’ayant obtenu une accréditation par les autorités de DNR LNR. Des journalistes européens et américains ayant été visés, l’UE et les Etats Unis ont menacé de sévir et le Centre a immédiatement annoncé sa fermeture. Pourtant, une enquête pénale a été ouverte contre le produit du député Guerashenko, qui n’a évidemment conduit à rien. Quelques jours plus tard, une deuxième portion de 5000 noms a été mise à jour.
C’est donc ce site servant de base pour les opérations spéciales contre les combattants dans le Donbass et ceux qui osent s’opposer au régime de Kiev, qui a acheté et obtenu l’utilisation d’un programme américain de conrôle facial immédiat, qui sera lancé sous le nom de Separator.
Chaque personne, où qu’elle se trouve, pourra comparer une photo faite par elle-même ou bien apparaissant dans les réseaux sociaux avec les milliers de données existantes sur le site pour déterminer si la personne qui se trouve en face d’elle est «maidano-compatible» ou bien ose s’opposer à l’idéologie Maïdan, mettant par la même en péril la sécurité nationale. Et quelle sera alors la réaction des fanatiques?
La chasse est ainsi ouverte, faisant fi de la protection de la vie privée, de la présomption d’innocence, de la protection contre les violences illégales. Mais il est vrai que l’Ukraine a suspendu l’effet de la Convention européenne des droits de l’homme. Et que l’Europe a autre chose à faire, pendant que le nouveau conseiller américain semble particulièrement actif.»
Karine Bechet Golovko
Source : Russie Politics