La Haine par dessus tout

Une politique ukrainienne possédée par une russophobie délirante


Tatiana Montian, l'avocate ukrainienne dissidente, comparait récemment la propagande kiévienne russophobe soutenue par les occidentaux avec la "radio des 1000 collines" ce média propagandiste tutsi de la guerre du Rwand et qui fut condamné pour "incitation au génocide" (répondant en fait et dans le même registre à la radio hutu (jamais condamnée) du Front patriotique rwandais du futur Président Kagamé)

En Ukraine, on peut effectivement observer depuis le Maïdan une politique russophobe généralisée dans tous les domaines de la vie publique mais aussi privée :
  • Ostracisation de la langues russes, des prénoms russes,
  • Censure et interdiction des oeuvres littéraires et artistiques russes,
  • Destructions des monuments et effacement des toponymes urbains russes,
  • etc...
La liste est longue de ces mesures russophobes, aussi viscérales que stupides, et qui sont souvent évoquées ici (voir le lien : Russophobie).  Et cette croisade contre le voisin mais aussi contre une grande partie d'elle même, l'Ukraine post Maïdan la mène soit directement  comme avec le déboulonnage des statues historiques ou l'interdiction des films russes ou indirectement, de façon pernicieuse et souterraine mais dont l'objectif final est le même: alimenter la haine du russe et conditionner la population a mener une guerre contre Moscou.

Ainsi par exemple de ce nouveau clip propagandiste kiévien qui présente une unité ukrainienne en embuscade dans le Donbass, et qui retient son tir en entendant des soldats en approche parler ukrainien. Les dialogues achèvent de dissiper le doute quant à l'objectif psychologique de ce court  message vidéo : 
  • "Si tu ne veux pas être tué, parle ukrainien"
  • "Nous avons tous été divisés en «les nôtres» et «les autres», comment reconnaitre qui est "ami" et qui est "ennemi"?" 
  • "A son langage, les "nôtres" parlent ukrainien. Un russophone c'est un étranger, un ennemi. Il peut et doit être tué.

Nous voyons donc apparaître dans cette "vidéo pédagogique" qui est l'ennemi de l'Ukraine et comment on le reconnait, et ce n'est ni par son uniforme militaire, ni par ses actes agressifs mais simplement par son identité culturelle... Or, lorsqu'un "ennemi" est défini non pas par rapport à ce qu'il dit ou fait mais par rapport à ce qu'il est, c'est non seulement contraire au droit humain et à celui de la guerre mais surtout cela ouvre la voie vers un génocide.

Certains diront ici que je dramatise et extrapole une simple propagande de guerre destinée à motiver les soldats engagés au front. Je n'en suis pas si sûr car si on place cette vidéo dans le puzzle des déclarations continuelles des autorités kiéviennes, elle ne fait qu'illustrer une politique ethnocentrée criminelle qui n'est pas s'en rappeler le discours pratiqué par l'Allemagne nazie à l'encontre des "sous-peuples" occupant son espace vital...

Je ne donnerai pour étayer cette observation que 2 exemples pris dans le fil de l'actualité ukrainienne des derniers jours et qui montrent s'il en était besoin à quel niveau de compétition le fanatisme ukropithèque danse avec la stupidité yankee !

Le premier "intervenant" n'est autre que le Ministre ukrainien de la culture Yevhen Nyshchuk qui le 23 novembre dernier, lors d'un "talk show" où on lui demandait son avis sur le conflit dans le Donbass a affirmé que "la situation dans le Sud Est de l'Ukraine, abîme de la conscience, est la conséquence de la génétique de sa population". 


Certes devant le tollé provoqué par ses propos racistes Nyshchuk accroché à son portefeuille ministériel a présenté ses excuses, mais il faut relever la cohérence des propos qui sont loin d'être un "dérapage" de la part de ce petit acteur devenu Ministre de la culture et dont le sommet de sa carrière est d'avoir joué dans "la compagnie des héros" un film glorifiant les soldats de l'APU, cette armée nationale ukrainienne qui collabora avec le nazisme à la fin de la guerre. Depuis 2014, il use de son pouvoir pour censurer continuellement les productions artistiques et littéraires russes....

Mais je garde pour le "meilleur" pour la fin, avec les propos du politicien ukrainien Eduard Leonov qui, dans la continuité des psychopathes kiéviens réclamant l'extermination des russes, déclarait publiquement le 30 novembre dernier qu'il fallait conquérir militairement le Donbass et enfermer sa population dans des "camps de rééducation"

"Nous allons les extraire vers des colonies spéciales et ces gens vont passer une certaine période où elles vont travailler avec des spécialistes pour savoir, si oui ou non ils sont des agents de la LNR ou DNR"
Pour comprendre ce qui agite le bocal de cet urluberlu, il faut savoir qu'il est un des responsables du parti Svoboda, anciennement "Parti Socialiste National ukrainien" (vous pouvez lire aussi dans le désordre pour mieux comprendre) et qu'il fut même jusqu'à l'année dernière député de l''Assemblée nationale la Verkhona Rada. En 2015 suite à des émeutes des radicaux autour du parlement auquel il a participé Leonov a fait l'objet d'une enquête judiciaire qui n'aboutira pas.



Comme on le voit, les chiens enragés du Maïdan sont toujours là, encouragés par les néo-conservateurs étasuniens comme leurs homologues djihadistes syriens. 
Ces psychopathes entourent les marionnettes kiéviennes par les menaces et les pouvoirs acquis, influençant une politique oligarchique corrompue qui les craint mais qui aussi a besoin d'eux pour garder l'Ukraine dans le mythe d'une guerre contre la Russie. 

Car seule cette russophobie psychotique permet aujourd'hui à Washington et Kiev de justifier le totalitarisme ukrainien, d'excuser l'effondrement socio-économique total et de transformer ce pays à l'agonie en bélier contre Moscou.

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya

Sources de l'article :

- Le Printemps russe, les liens :  ICI et ICI


La population du Donbass pleurant ses disparus, tués pr Kiev parce qu'ils étaient russophones


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