Grande gueule mais petits bras !

Un comportement de roquet clabaudant
mais qui reste peureusement à distance... 


Dans la région de Kherson, le 1er décembre matin, Kiev a procédé à des tirs de missiles respectant l'espace territorial russe 
Fin novembre Kiev avait claironné son intention d'effectuer des tirs de missiles à proximité de la péninsule russe de Crimée. Cette annonce qui intimait à Moscou de suspendre ses vols commerciaux dans la région était une manière pour Kiev de rappeler ses revendications sur le territoire russe de Crimée, dont l'espace territorial maritime et aérien est en partie recouvert par le polygone de tir de cet exercice de l'armée ukrainienne.

Il s'en est suivi jusqu'à aujourd'hui un nouveau bras de fer entre Moscou qui a demandé l'annulation de ces tirs enfreignant la réglementation sur la sécurité aérienne et l'intégrité du territoire russe et Kiev qui les maintient coûte que coûte persistant à vouloir faire sienne la péninsule qui a décidé unanimement de redevenir russe en mars 2014.

Devant l’entêtement de Kiev à maintenir sa provocation à l'Ouest des côtes de Crimée (d'un autre côté annuler aurait été "perdre la face"), le Kremlin, garant de l'intégrité du territoire russe, a annoncé que ses forces anti-aériennes détruiraient tout missile ukrainien qui représenterait une menace.

Le 30 novembre, les unités russes déployées dans la région ont donc été mises en alerte prêtes à intervenir si l'exercice annoncé par Kiev violerait l'espace territorial de la Crimée.

16 missiles S300 tirés le 1er décembre 
Le 1er décembre vers 09h30 l'Ukraine a commencé ses exercices de tirs de missiles à partir de la côtes de Kherson et sous le regard attentif des batteries antimissiles déployées sur la côte Ouest de la péninsule russe (batteries terrestres et navales). 

A grands renforts médiatiques, plusieurs tirs ont été réalisés par Kiev en direction de la Mer Noire, tentant de prouver au monde que l'Ukraine restait souveraine dans cette région.
Or les observateurs de ces tirs ukrainiens ont constaté qu'ils n'ont utilisé que la partie Ouest du polygone de tir présenté initialement, c'est à dire la partie la plus éloignée de la limite ouest de l'espace territorial russe.


Peu de temps après que la Russie ait signifié qu'elle détruirait tout missile pénétrant dans son espace aérien, l'Ukraine a publié un nouveau NOTAM (notification aérienne) en déplaçant plus à l'Ouest et hors du territoire russe la zone d'exclusion aérienne !

Les compte rendus militaires russes ont confirmé cette...."prudence" ukrainienne en précisant que les vols des missiles ne s'étaient pas approchés à moins de 30 km de l'espace aérien russe."qui est selon les normes du Droit international un distance suffisante"


Le 1er décembre, les ukrainiens ont concentré leurs tirs à l'Ouest du polygone au plus loin de la Crimée
Les premiers tirs ukrainiens et les rodomontades de Turtchinov 
Le trafic aérien de la Crimée aujourd'hui  n'a donc pas été perturbé par les tirs ukrainiens qui se sont sagement tenus éloignés de son espace aérien, En revanche des vols internationaux conformément au NOTAM de Kiev ont évité par l'Ouest la zone d'exclusion comme par exemple les 2 vols de "El Al Israel Airlines" (Tel Aviv à Kiev) et "Turkish Airlines" Istanbul à Moscou), qui ont contourné l'espace aérien fermé au-dessus de la mer Noire par le sud d'Odessa.


Une opération sous contrôle de l'OTAN

Ces tirs sont en tous les cas très utiles, car leur exécution a permis de dévoiler le cadre général de leur organisation qui est celui de l'OTAN, et qui continue donc à être le coach de l'armée ukrainienne. 
Ainsi au moment de la campagne de tirs ukrainiens, un avion radar E-3 "AWACS" chargé de surveiller les tirs (et les réactions russes éventuelles) a été repéré et identifié :


Cet avion de reconnaissance immatriculé LX-N90444 et à l'indicatif "NATO07", a décollé de la base de l'OTAN à Geilenkirchen, en Allemagne, a opéré via l'espace aérien de la Roumanie près de la mer Noire .

"Cochon qui s'en dédit"

Voilà bien une expression française qui va bien au Président Porochenko (qui est d'ailleurs souvent caricaturé avec une tête porcine) car il s'est ici dégonflé mais tout en cherchant à ne pas perdre la face. 
On le voit ainsi dan cette vidéo gonfler les pectoraux, en commentant les tirs effectués, considérés comme un "acte de bravoure" de l'armée ukrainienne !


"Et personne ne peut nous arrêter, et nous allons agir dans l'intérêt de la sécurité du peuple ukrainien et de l'Etat ukrainien" pérore le gouverneur de la colonie étasunienne Ukraine, oubliant que personne n'a besoin d'arrêter des exercices de routine lorsqu'ils se déroulent en haute mer et en conformité avec le Droit international...

Les effets d'annonce lancés la semaine dernière avec éclats par les "ukropithèques" en direction du Kremlin (Avakov avait dit que l'Ukraine se réservait de faire ce qu'elle voulait en Crimée) n'était donc bien que des clabaudages de roquet qui se pisse dessus et s'éloigne dès que l'Ours ouvre un œil.

Et surtout en déplaçant la zone d'exclusion aérienne vers l'Ouest suite aux protestations de Moscou, Kiev reconnait "de facto" le caractère désormais étranger Simferopol ! En voulant provoquer Moscou, Kiev s'est a nouveau ridiculisée et a même obtenu l'effet inverse en reconnaissant par sa couardise le souveraineté russe légitime de la péninsule de Crimée et l'inviolabilité de son espace territorial.

La campagne de tirs ukrainiens doit continuer et se terminer demain, 2 décembre.

Ces tirs de missiles ukrainiens, qui devaient servir une nouvelle provocation ukrainienne ont eu raison d'être dirigés vers la Mer Noire car ils ne sont qu'un coup d'épée un coup d'épée dans l'eau !


Erwan Castel volontaire en Novorossiya

Sources du lien :

Printemps russe, les liens : ICI, ICI et ICI

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