Quand la russophobie se prend les pieds dans le tapis
Dans la doxa propagandiste occidentale, de Kiev à Washington en passant par les colonies de l'Union Européenne aux ordres de la ploutocratie internationale, tout le discours russophobe autour de l'Ukraine des laquais politiciens et de leurs chiens de garde médiatiques, s'est bâti depuis 2014 sur une prétendue invasion des forces militaires russes dans le Donbass.
Or depuis 7 ans :
malgré le déploiement au dessus du Donbass de satellites capables de lire les gros titres d'un journal,
malgré des missions quasi hebdomadaires de drones stratégiques étasuniens capables de fouiller le terrain latéralement jusqu'à 300 km de distance,
malgré les unités de guerre électronique de l'OTAN effectuant des missions d'écoute depuis la Mer Noire
malgré les stations radars ultra modernes mises à la disposition de l'armée ukrainienne,
malgré les unités de reconnaissance, sur le front et à l'arrière du front
malgré les journalistes collaborateurs venus fouiner du côté de Donetsk et Lugansk,
malgré les observateurs de l'OSCE déployés depuis 7 ans etc.
AUCUN RAPPORT N'A CONFIRMÉ cette accusation occidentale d'une invasion russe dans le Donbass, qui ne l'oublions pas est un des arguments majeurs justifiant les sanctions économiques lancées contre Moscou.
Non seulement personne n'a pu apporter une preuve authentifiée de cette "invasion russe" du Donbass (je pense ici aux photos de chars russes prises en 2008 en Géorgie et relégendés dans des articles russophobes sur l'Ukraine) mais pire pour les officines occidentales, cette allégation russophobe qui s'est imposée en Occident comme un dogme monothéiste est même infirmer par l'OSCE, cet Organisme pour la Sécurité et la Coopération en Europe qui a répété a plusieurs reprise qu'il n'y avait pas de troupes russes dans le Donbass.
Et cette organisation internationale reconnue pour son impartialité et son professionnalisme (elle est même dans ses rapports plutôt "bienveillante" vis à vis de Kiev) est bien placée pour connaitre la vérité dans le Donbass, et certainement mieux que les journalopes des officines propagandistes du grand Capital qui manipulent les foules depuis des années contre la Russie et ses alliés. En effet, depuis mars 2014, plus de 600 observateurs appartenant aux 57 pays membres de l'OSCE sont déployés de chaque côté du front du Donbass et réalisent des missions quotidiennes sanctionnées par des rapports détaillés, et qui sont consultables par le grand public ici.
Déjà en 2018, Alexander Hug qui dirigeait alors les missions de l'OSCE dans le Donbass avait déclaré le 31 octobre, lors du bilan presse de la fin de son mandat, qu'il n'y avait jamais eu d'observation de troupes russes dans le Donbass,
Or depuis 1 mois, les allégations concernant cette "invasion russe" reprennent de plus belle sur fond d'une nouvelle aggravation militaire du front du Donbass et d'une russophobie occidentales délirantes cherchant à augmenter les représailles économiques contre la Russie.
Yaşar Halit Çevik |
Mais voilà, patatras ! le fiel des Biden, Zelensky, Macron, Merkel, BHL et autres insectes rampant au pieds de la finance internationale vient de retomber sur leurs gueules de criminels et collabos, car Yaşar Halit Çevik, qui n'est autre que l'actuel moniteur en chef de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine et dans le Donbass, vient à son tour de déclarer ce 11 février 2021 devant le Conseil de Sécurité de l'ONU:
"Au cours de mon travail en tant que moniteur en chef,
je peux également dire qu'aucun cas de soldats russes
n'a été signalé dans nos rapports "
- Pour alimenter une russophobie occidentale cherchant des prétextes pour mener une guerre économique contre la Fédération de Russie.
- Pour accélérer la militarisation atlantiste de l'Ukraine (normalisation, équipements, entrainements, exercices conjoints, bases etc) en vue de son intégration dans l'OTAN.
- Pour justifier l'incapacité des forces ukrainiennes à vaincre militairement les milices populaires de Donetsk et Lugansk.
- Pour tenter de maintenir élevé le soutien de la population vis à vis de cette guerre du Donbass et un patriotisme qui est plus fort lorsque l'ennemi est extérieur.
- Pour déresponsabiliser le pouvoir de Kiev de l'effondrement socio-économique de l'Ukraine en accusant la Russie.
- Pour justifier, par l'état de guerre, la dictature sécuritaire mise en place par l'état ukrainien (prisonniers politiques, expulsions, censure, xénophobie culturelle etc...).
- etc.