Terrorisme ukrainien, menace chimique

Dernière minute - 11 août 2022

Les enquêteurs travaillant sur les bâtiments bombardés de la brasserie "Sarmat" ont trouvé des restes d'obus de fabrication britannique au milieu des décombres. Il s'agirait donc (contrairement aux premières infos ci après) des tirs de 155 mm OTAN dont la précision supérieure au 152mm de fabrication soviétique, confirme que c'est bien l'usine civile occupée et non la base militaire vide qui était visée par les ukro-atlantistes :

Enquêteurs du STKK recherchant les éclats d'obus 
dans l'usine "Sarmat" bombardée le 10 août 2022.

Reste d'un obus de fabrication britannique 


______________________________________


Dans la soirée du 10 août 2022, notre secteur a été envahi par 9 sifflements d'obus courts suivis de 6 explosions (3 obus n'ayant pas explosés) qui se sont concentrés sur le périmètre de la brasserie "Sarmat" située à 150 mètres de notre base, réduite à son minimum défensif car toutes les unités valides étant déployées sur le front. 

Rapidement un incendie visible à des kilomètres a marqué tel un phare dans la nuit le site du bombardement tandis que sur place une odeur acide commence à envahir l'atmosphère.

22h00, l'incendie se développe dans l'usine

Quel était l'objectif de ce nouveau bombardement ukrainien ? 

  • La base ? Peut-être mais j'en doute car elle n'est ni un dépôt de munitions, de matériels ou de carburant et il est de notoriété publique que depuis l'intensifications des opérations militaires sur le front toutes les casernes de chaque côté du front sont quasiment vides de leurs unités de combat.
  • La brasserie ? Très probablement, car le bombardement s'est réalisé en 3 séquences de 3 obus qui se sont maintenues sur le même réglage d'artillerie, et que ce site de production représente un objectif industriel qui dispose en plus de stocks de produits chimiques toxiques.
Au moment du bombardement, il y avait, entre la la production, la maintenance et la logistique 65 personnes sur le site de la brasserie. Dès la première explosion intervenue sur l'enceinte de l'usine, les personnels se sont précipités dans les sous sols des bâtiments, mais cela n'a pas pu empêcher malheureusement des victimes dont le nombre s'est élevé à 1 tué et 5 blessés.

En plus des victimes fauchées par les éclats des obus, des conduits et des stocks d'ammoniac (utilisé pour la pasteurisation) ont été détruits par les bombardements répandant aux alentours une pollution toxique grave rayonnement jusqu'à 2 km vers les zones résidentielles de Donetsk et Makeevka.


Quelques minutes seulement après les premiers impacts sur le secteur et sous le menace de nouveaux bombardements, les services de sécurité et les services d'urgences de la République Populaire de Donetsk sont arrivées sur place pour porter secours aux victimes, combattre l'incendie et colmater les fuites d'ammoniac, tandis que l'alerte était diffusée dans tous les quartiers environnants avec les consignes pour éviter l'intoxication.

Alors qu'elles bombardent également depuis plusieurs jours la centrale nucléaire de Zaporodje, une fois encore, les forces ukrainiennes montrent ici leur mépris des conventions internationales, leur intention criminelle, leur stratégie terroriste, et bien sûr dans l'indifférence totale des ukro-atlantistes dont les merdias ne manqueront pas, comme d'habitude, d'accuser la Russie d'être à l'origine de ces ces bombardements.

Erwan Castel

Posts les plus consultés de ce blog

Attentats à Lugansk !

Volontaire français sur le front

L' UR 83P "Urki" au combat