Le chant des "Grad" * !

Quand les crimes de Kiev sont dénoncés par .... L'ONU elle-même !

* nom du Lance Roquettes Multiple russe de 122mm...

Voilà au moins c'est dit !
Extrait de l’émission “Soirée dominicale avec Vladimir Soloviev” 

L’excellentissime Sergeï Lavrov a su s'entourer de collaboratrices et collaborateurs à sa dimension, dotant le Ministère des Affaires Etrangères d'un équipage efficace et redoutable pour répondre avec efficacité et élégance à tous les bouffons cupides qui prétendent manipuler l’opinion pour soumettre le Monde à leurs intérêts.

Maria Zakharova, est la porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie. Lors d'un débat télévisé diffusé en direct entre les représentants du pouvoir ukrainien et leurs homologues russes, cette femme cite le 10ème rapport de la Mission d'Observation des droits de l'homme de l'ONU et le moins que l'on puisse dire c'est : "Coup au but plein centre !" dans la gueule des donneurs de leçons pseudos démocrates droitdelhommistes et serviteurs du mondialisme étasunien.

Bravo et respect Madame Zakharova !!!


Erwan Castel, volontaire en Novorossiya



Des rapports de la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU" qui confirment donc la propagande russe !

En attendant de trouver sur le net le 10ème rapport cité par Maria Zakharova, voici le précédent publié en mars 2015 :

Le 10ème rapport du 1 juin 2015, le lien : ICI

" 1 juin 2015 – De graves violations des droits de l'homme persistent dans l'est de l'Ukraine en dépit d'un calme relatif et affectent profondément les 5 millions de personnes vivant dans les zones touchées par le conflit, a déclaré le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) dans un rapport publié lundi.

Ce rapport de la Mission de l'ONU chargée de surveiller les droits de l'homme en Ukraine couvre la période allant du 16 février au 15 mai 2015.

Selon ce document, il y a eu une diminution notable des bombardements aveugles après l'adoption le 12 février de mesures pour la mise en œuvre des accords de Minsk. Toutefois, le pilonnage n'a pas cessé, ni les affrontements entre l'armée ukrainienne et les groupes armés, ce qui signifie que les civils continuent de vivre dans la peur. Les victimes civiles de mines terrestres et de munitions non explosées sont encore considérables.

« Alors que certaines régions de la zone de conflit sont restées calmes, comme la ville de Louhansk, d'autres ont connu une escalade des hostilités depuis le 11 avril. Les environs de l'aéroport de Donetsk et le village de Shyrokyne dans la région de Donetsk sont restés les principaux points chauds où les armes lourdes ont été utilisées de manière intensive. Des informations faisant état de la livraison d'armes lourdes sophistiquées par la Fédération de Russie ont continué », note le rapport.

Entre la mi-avril 2014 et le 30 mai 2015, au moins 6.417 personnes ont été tuées et 15.962 blessées dans l'est de l'Ukraine. Selon le rapport, il s'agit d'une estimation prudente et les chiffres réels pourraient être considérablement plus élevés.

« De graves violations des droits humains, l'intimidation et le harcèlement de la population locale par les groupes armés ont continué d'être signalés. La [mission de surveillance] a reçu de nouvelles allégations de meurtres, de tortures et de mauvais traitements, ainsi que des cas de privation illégale de liberté, de travail forcé, de pillages, de demandes de rançon et d'extorsion de fonds dans les territoires contrôlés par les groupes armés », ajoute le rapport.

« Même avec la baisse des hostilités, les civils continuent d'être tués et blessés », a souligné le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein. « Nous avons enregistré des informations alarmantes concernant des exécutions sommaires par des groupes armés et nous examinons des allégations similaires à l'encontre des forces armées ukrainiennes. Nous avons également reçu des témoignages horribles de torture et de mauvais traitements en détention, à la fois par des groupes armés et des forces de l'ordre ukrainiennes ».

L'impact du conflit sur les droits économiques et sociaux des civils continue d'être élevé, affirme le rapport, ajoutant que l'interruption de l'accès aux services de base menace la santé d'une grande partie de la population. La situation économique difficile a aussi conduit à une augmentation inquiétante du risque de trafic d'êtres humains.

La situation dans la République autonome de Crimée reste préoccupante, caractérisée par des violations des droits humains commises par les autorités de facto qui appliquent les lois de la Fédération de Russie. Le rapport note que des arrestations, des mauvais traitements, l'usage de la torture et des intimidations continuent d'être perpétrés contre les opposants politiques, principalement au sein de la communauté tatare de Crimée.

Le Haut-Commissaire Zeid a demandé instamment à toutes les parties impliquées dans les hostilités à chercher un terrain d'entente, à appliquer les mesures adoptées le 12 février, et à veiller à ce que toutes les violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire fassent l'objet d'enquêtes, quels que soient les auteurs. "


Une maison détruite par l'armée ukrainienne à Gorlovka (photo Guillaume Chauvin août 2015)

Le 9ème rapport du 2 mars 2015, le lien : ICI

" Il couvre la période du 1er décembre 2014 au 15 février 2015.
Les observateurs soulignent l'intensification des hostilités en Ukraine et l'escalade de la violence en janvier-février 2015. Il faut rappeler que pendant cette période, les forces ukrainiennes ont repris les hostilités dans le Donbass, ne voulant pas renoncer à résoudre la crise intérieure ukrainienne par la force. On compte un grand nombre de victimes parmi la population civile à la suite des bombardements de quartiers résidentiels, écoles, hôpitaux et jardins d'enfants, notamment avec l'utilisation de lance-roquettes multiples. Dans certains cas, selon les observateurs, il a même pu s'agir d'armes à sous-munitions, interdites. Selon les observations de la mission, pour la seule période en question, 1012 personnes sont mortes et 3793 ont été blessées. Le texte décrit également les récents événements tragiques à Volnovakha, Donetsk et Marioupol. Nous soutenons l'appel de ce rapport à une enquête approfondie, exhaustive et indépendante sur ces crimes de guerre.
Les défenseurs des droits de l'homme de l'Onu constatent une catastrophe humanitaire à l'Est de l'Ukraine. La situation est aggravée par le blocus économique de la part de Kiev et par le refus de payer des pensions et des allocations sociales, ce qui est contraire aux obligations internationales de l'Ukraine. Le régime d'entrée spécial introduit par les autorités ukrainiennes dans la zone du conflit entrave le travail des organisations de défense des droits de l'homme sur ce territoire, ainsi que la livraison de l'aide humanitaire à la population souffrante.
Nous sommes d'accord avec les observateurs sur le fait que la mise en œuvre des accords de Minsk du 12 février est la clé de la normalisation de la situation. Nous appelons la mission à contrôler, dans le cadre de ses compétences, le respect de cet accord - surtout par Kiev.
Le rapport condamne les nombreuses violations des droits de l'homme par les autorités ukrainiennes et les forces de l'ordre, y compris le Service de sécurité et le Ministère de l'Intérieur de l'Ukraine, ainsi que les "bataillons" radicaux privés. Le rapport souligne que les actions du gouvernement à l'Est du pays s'accompagnent d'arrestations arbitraires, de disparitions forcées, de tortures et de traitements dégradants. Il est noté que les enquêtes sur les crimes commis par les bataillons de mercenaires, y compris "Aïdar" et "Donbass", sont refusées par le parquet militaire ukrainien. En même temps, 75 affaires pénales contre les mercenaires et les militaires ont été ouvertes.
Le rapport relève également des persécutions de militants civiques qui s'opposent à la mobilisation et à l'interdiction des manifestations de masse, par le Service de sécurité d'Ukraine. On constate les attaques continues sur les représentants des médias pour leurs vues "séparatistes". Les assassinats de journalistes se poursuivent dans le pays. Les manifestations d'antisémitisme et de discrimination ethnique sont également alarmantes.
Reste ouverte la question de la poursuite des crimes qui ont causé des pertes massives sur le "Maïdan" et à Odessa. L'enquête est retardée en permanence. Nous appelons les observateurs à continuer d'accorder une attention prioritaire à ces processus pour que les coupables soient punis.
Malheureusement, toutes les évaluations des observateurs ne peuvent pas être jugées comme objectives. Ils continuent à utiliser les informations provenant de sources douteuses et en tirer des conclusions non fondées.

Nous signalons que le but de la mission du HCDH est de donner des appréciations véritables et impartiales qui contribueront à la normalisation de la situation dans le pays. À cet égard, nous rappelons que la République de Crimée est un sujet de la Fédération de Russie conformément à la volonté libre et légitime des habitants de la péninsule et ne fait pas partie du mandat de la mission de l'Onu en Ukraine.
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Sources de l'article :

- Site YouTube, le lien de la vidéo : ICI
- Le site de Novorossiya Today sur le 10ème rapport: ICI


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