Snipers de Piatnashka

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"SKS" un camarade de la compagnie qui vient de rejoindre le cercle des snipers de Piatnashka

Ce matin les ukrainiens ont confirmé leur "retour aux affaires" des banksters qui les parrainent : lance roquettes antichars, armes légères, lance grenades automatiques et même chars de combat (vers 3h00) tirant à nouveau régulièrement sur les positions républicaines du secteur.

Mais ce sont surtout les snipers qui, au milieu de ce champ de bataille enterré, sont l'activité principale et permanente du front et à l'origine de la majorité des pertes au combat (tués ou blessés).


Mardi 17 juillet 2018

Si les ukrainiens ont développé de nombreux groupes de tireurs d'élite nomadisant sur le front en plus des tireurs de précision présents dans les organigrammes de leurs unités, les forces républicaines ont également développé cette arme, aussi efficace sur le terrain qu'utile à la propagande de guerre.

L'arme la plus courante de chaque côté de la ligne de front est le fusil Dragunov SVD 7, 62 mm équipé de sa lunette de tir PSO1. Cette arme soviétique ancienne reste très performante sur ce terrain dégagé où dans de nombreux secteurs, les belligérants sont à moins de 500 mètres les uns des autres.

Parfois. nous troquons la lunette de tir PSO1 (x4) par une lunette plus performante (x8, x10 ou X 12) pour mieux "fouiller" les petites meurtrières des casemates ennemies, ou par des visions nocturnes pour répondre aux tirs de nuits qui sont très fréquents.

Ainsi ce matin vers 06h00, avec l'appui d'un observateur muni d'un périscope de tranchée, "SKS" et moi même, nous avons "traité" une nouvelle position que les ukrops organisent pour se rapprocher de "Forteruine".

"Banzaï" au TR 8, un périscope de tranchée de grossissement 8

Nos premiers tirs ont appelé des ripostes de la part des ukrainiens, nous obligeant à accélérer les changements de position et multiplier les leurres, puis de brefs duels entre tireurs se sont alors engagés jusqu'à débusquer le chasseur imprudent ou le gibier inconscient grenouillant entre ruines, tranchées et trous d'obus.

Erwan Castel

Mézigue dans une bâtisse abandonnée et aménagée en poste d'observation et de tir

Les autres extraits de ce journal du front peuvent être retrouvés ici : Journal du front

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