Les néo-cons enragent !

Le Sénateur Mac Cain, 81 ans et très malade mais tiujours aussi virulent et guidé par une russophobie psychotique

Je crains que cette rencontre Trump Poutine reste sans suite pour la Paix dans le Monde (et celle de Trump) et qu'elle soit résumée à un  "C'était trop beau pour être vrai !"

Au sortir de la rencontre bilatérale d'Helsinki dont beaucoup de commentateurs s'accordent à dire que Poutine a dominé les débats avec Trump, les néocons étasuniens sont entrés en croisade contre le locataire indiscipliné de la Maison Blanche, allant même jusqu'à parler de "trahison".

Et pourtant, comme prévu derrière les poignées de main diplomatiquement cordiales et leur conférence de presse commune consensuelle, des points de divergence majeurs restent en travers de la rencontre entre les présidents des deux plus importantes puissances nucléaires du Monde..

Ainsi du dossier iranien qui est un sujet majeur de discorde et connecté à tous les autres points de tensions levantins...

Donc, en admettant la sincérité de Trump et surtout son pouvoir réel, ce rapprochement important entre Washington et Moscou pour transformer l'essai d'Helsinki en actes géostratégiques concrets a de sacrés obstacles à franchir comme la dépendance de l'économie étasunienne à son hégémonie militaro-industrielle et ses partenaires sionistes et wahabbites.

Même si elle est loin du changement de cap espéré, la stratégie étasunienne est au moins en roue libre depuis les doutes et les méfiances provoquées par l'électron libre Trump.

La contre attaque des néo cons et de leurs alliés à travers le Monde pour reprendre à 100 % le contrôle de leur machine ne va pas tarder et sur le chemin de retour de Moscou l'ombre de Trump ressemble de plus en plus à la silhouette de JFK...

Erwan Castel

Source de l'article : Radio Canada

Donald Trump et Vladimir Poutine au sommet d'Helsinki. Photo : Associated Press/JUSSI NUKARI

« Honte » et « trahison » : 
le choix de Trump de croire Poutine fait réagir à Washington

Des critiques extrêmement sévères s'élèvent aux États-Unis après la conférence de presse commune de Donald Trump et Vladimir Poutine, lundi, à Helsinki.

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE, ASSOCIATED PRESS ET CNN

La première et peut-être la pire est celle du sénateur républicain John McCain, qui considère cette rencontre comme « l'un des pires moments de l'histoire de la présidence américaine ».

Il a ajouté qu’il s'agissait de l'« une des performances les plus honteuses d'un président américain ». « Il est évident que le sommet d'Helsinki était une erreur tragique », a renchéri dans un communiqué le sénateur de 81 ans, retiré depuis plusieurs mois en Arizona.

Le chef de file des républicains au Congrès américain, Paul Ryan, lui a fait écho en appelant Donald Trump à « prendre conscience que la Russie n'est pas [leur] alliée ».

Lors de la conférence de presse à Helsinki aux côtés du maître du Kremlin, Donald Trump s'en est pris à l'enquête du procureur spécial Robert Mueller sur l'ingérence russe dans la présidentielle qui l'a porté au pouvoir, et a semblé mettre sur le même plan les accusations du renseignement américain en ce sens et les dénégations de Vladimir Poutine.

« Il n'y a pas de doute, la Russie a interféré dans notre élection et continue à tenter de fragiliser la démocratie ici et dans le monde », a affirmé de son côté Paul Ryan.

Dans un tweet qu'il a publié un peu plus tard, le président Donald Trump a tenté de calmer le jeu à la suite de la volée de critiques de ses partisans comme de l'opposition et du renseignement.
  • Comme j'ai dit aujourd'hui et à plusieurs reprises dans le passé, j'ai une GRANDE confiance en MES services de renseignement. Toutefois, je reconnais aussi que pour bâtir un avenir plus prometteur, nous ne pouvons pas seulement nous concentrer sur le passé. Étant donné que nous sommes les deux plus grandes puissances nucléaires, nous devons nous entendre. - tweet de Donald Trump

L'opposition démocrate a aussi vivement condamné le comportement du président des États-Unis. « Irréfléchi, dangereux et faible », a attaqué son chef au Sénat, Chuck Schumer.

Selon lui, « la Maison-Blanche est maintenant devant une seule et sinistre question : qu'est-ce qui peut bien pousser Donald Trump à mettre les intérêts de la Russie au-dessus de ceux des États-Unis? » « Des millions d'Américains vont continuer à se demander si la seule explication possible à ce comportement dangereux est la possibilité que le président Poutine possède des informations nuisibles sur le président Trump », a-t-il ajouté.

La communauté du renseignement est également montée au créneau.

L'actuel directeur du renseignement, Dan Coats, a défendu dans un bref communiqué les évaluations « claires » de ses services en ce sens (l'ingérence russe, NDLR) et sur les « efforts en cours » de Moscou pour « saper » la démocratie américaine.

« Une trahison »

Les anciens chefs du renseignement qui ont servi sous le président Barack Obama ont aussi eu des mots cinglants pour le président.

L'ancien directeur de la CIA, John Brennan, témoigne devant la commission du Renseignement du Sénat américain, le 23 mai 2017.

L'ancien directeur de la CIA John Brennan. Photo : Reuters/Kevin Lamarque

John Brennan, qui a occupé le poste de directeur de la CIA de 2013 à janvier 2017, a qualifié les commentaires du président de « trahison ».

« La performance de la conférence de presse de Donald Trump à Helsinki augmente et dépasse le seuil des "crimes et délits élevés". Ce n'était rien de moins qu'une trahison. Les commentaires de Trump n'étaient pas seulement imbéciles, il est entièrement dans la poche de Poutine. Patriotes républicains, où êtes-vous? », a twitté John Brennan.

James Clapper, qui était directeur du renseignement national sous la présidence d'Obama de 2010 à 2017, a décrit les remarques de Trump comme « vraiment incroyables ».

« Sur la scène mondiale, devant le monde entier, le président des États-Unis a essentiellement capitulé et semble intimidé par Vladimir Poutine, a déclaré Clapper à CNN. C'était incroyable et très, très perturbant. »

James Clapper a décrit Poutine comme un « ennemi juré des États-Unis » qui cherche à saper la démocratie du pays et ses élections. « Il faut qu'il soit sur le chemin du retour à Moscou. »

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