Porochenko lèche les bottes de l'OTAN
Décidément, le Piètre Porochenko brille autant par son inaptitude que sa servilité..
Il a ainsi décidé de nommer l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen au poste de conseiller du président...
Se souvenant des déclarations russophobes tonitruantes de Rasmussen au moment de la crise ukrainienne en 2014, voilà qui laisse présager un avis de tempête sur les relations déjà bien gelées entre Kiev et Moscou si Kiev écoute les conseils de ce va t-en guerre !
Il va être un jour plus facile de compter les responsables politiques ukrainiens que les ministres ou conseillers géorgiens, étasuniens, britanniques, estoniens, français etc... qui pullulent dans les alcôves des palais Roshen...
Pendant ce temps là, les bombardements ukrainiens continuent chaque jour un peu plus à frapper la population assiégée du Donbass.
Source, le lien ici : RT
Porochenko désigne un ancien chef de l'OTAN au poste de conseiller
Un ancien secrétaire général de l’OTAN a été choisi comme conseiller indépendant auprès du président ukrainien Petro Porochenko, selon un décret portant sa signature. Cependant, le document nécessite l’accord de l’intéressé.
«Désigner Anders Fogh Rasmussen au poste de conseiller du président ukrainien en tant que conseiller hors administration», indique le décret publié sur le site officiel du président Petro Porochenko.
Anders Fogh Rasmussen a occupé le poste de secrétaire général de l’OTAN de 2009 à 2014. En 2014, Petro Porochenko lui a attribué l’Ordre de la liberté, au moment où il était encore en fonction, pour sa «contribution personnelle importante dans le développement de la coopération entre l’Ukraine et l’OTAN ainsi que pour l’appui considérable à la souveraineté, à l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine». C’est la plus haute récompense ukrainienne possible pour un citoyen étranger.
Il reste encore à Anders Fogh Rasmussen de commenter cette décision, d’indiquer s’il accepte ou rejette la nomination. L’année dernière, le sénateur américain John McCain a été désigné à un poste similaire, mais il a finalement refusé, prétendant que la constitution américaine lui interdisait de l’accepter.
L’attribution de ce rôle à Rasmussen intervient peu après que le Conseil de sécurité nationale et de Défense d'Ukraine a adopté un programme pour la réorganisation de l’industrie de défense ukrainienne ainsi que militaire afin de se conformer aux standards de l’OTAN, le 20 mai dernier.
«Nous commençons une vraie réorganisation du secteur de la défense et de la sécurité afin de rejoindre l’OTAN», a fait savoir Petro Porochenko, au sujet de cette décision. Il a souligné que l’Ukraine ne prenait pas pour le moment de mesures directes concernant une adhésion immédiate à l’Alliance, mais comptait bien «franchir le Rubicon» en adoptant ce type de mesures, afin de répondre aux critères de l’OTAN étape par étape, a rapporté Tass.
Acte hostile ou show prétentieux ?
Les députés russes, préoccupés par l’expansion de l’OTAN près de leurs frontières, ont rapidement commenté la nomination. «C’est bien sûr un geste symbolique en grande partie, mais c’est un geste qui sera soutenu par des actes. Et c’est un geste hostile», a déclaré à Interfax le premier vice-président du comité de la Douma pour les Affaires étrangères, Leonid Kalashnikov.
Le président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération, Konstantin Kosachyov, a qualifié la nomination de l’ancien chef de l’OTAN de «show prétentieux» sans «but militaire ou même pratique».
«Toute cette bouffonnerie sert à un seule objectif : attirer l’attention de ses partenaires occidentaux à tout prix», a-t-il confié. «Parce que si l’attention faiblit, ils vont supposer que l’Ukraine s’engage à résoudre ses propres problèmes et ne plus accuser la Russie ou "l’héritage difficile du passé". Ce sera comme la mort pour le régime de Kiev.»
A noter que ce n’est pas la première fois que le président ukrainien désigne des citoyens étrangers dans l’administration présidentielle, certains occupent même des postes ministériels au sein du gouvernement. Par exemple, l’ancien président géorgien Mikheil Saakachvili, accusé de détournement de fonds et d’abus de pouvoir par la cour de Tbilissi, a même reçu la citoyenneté ukrainienne pour qu’il puisse occuper la fonction de gouverneur de la région d’Odessa en mai 2015.