Tel est trahi qui croyait trahir !
L'Ukraine roulée dans un sac de farine nommé UE
Jean Claude Juncker est un sacré farceur !
En effet, le 10 mars 2016 lors d'un sommet se déroulant à La Haye, le Président de la Commission Européenne a osé intitulé son intervention "L'Union Européenne: une source de stabilité en temps de crise", confirmant s'il en était encore besoin que "les cons ça osent tout et que c'est même à ça qu'on les reconnaît !
Évoquant la situation de l'Ukraine mise à feu et à sang depuis 2 ans suite au coup d'Etat fomenté par les Etats Unis, ce technocrate européen qui n'est de facto qu'un employé de Washington, n'a pas hésité à rouler dans la farine la prétentieuse Kiev en lui fermant avec une inélégance rare mais une franchise certaine les portes de l'Union Européenne.
Pourtant, souvenons-nous de ces manifestants excités du Maïdan qui brandissaient le drapeau bleu étoilé, accueillant dans les ruines fumantes des barricades ensanglantées les représentants de cette Union Européenne chargés de promesses d'une vie meilleure à l'ombre de futurs palais de la consommation...
Deux ans plus tard, les ukrainiens n'ont toujours pas digéré et pas plus qu'ils ne peuvent les vomir, les petits pains de Victoria Nuland, car l'Ukraine est tombé dans le piège mortel des promesses libérales comme une alouette attirée par le miroitement du leurre mortel...
Pays disloqué et affamé, l'Ukraine est désormais soumise et pour longtemps par la dette à être dépendante d'une bande de vampires qui pillent ses ressources tout en lui refusant les avantages d'un mariage miroité...
Et pourtant cette "soupe à la grimace" n'est pas nouvelle, elle a même été réchauffée plusieurs fois en Turquie, dans les Balkans, en Géorgie etc... partout où les anciens vassaux soviétiques mis en difficulté par la désintégration de l'URSS étaient invité à ouvrir leurs portes à l'Union Européenne en échange de réformes qu'ils devaient promptement engager.
Victoria Nuland la "marraine" de la Révolution venue distribuer ses promesses sur la Maïdan en février 2014 |
Et le résultat est toujours le même : ceux qui ont fait le choix du libéralisme occidental sont toujours sur leur faim, contraints d'attendre sur le paillasson de l'Union Européenne que prenne fin cette "longue pause avant de pouvoir accepter de nouveau pays-membres"
En revanche, dans ces histoires, aucune contrainte n'est subie par Washington ou Bruxelles, et le mariage ne semble être consommé que pour les partenaires occidentaux qui s'empressent tout aussitôt de rhabiller la promise d'une robe camouflée aux couleurs de l'OTAN et de prostituer ses enfants pour rembourser la dot présentée.
Car lorsque dans son discours le Président de la Commission Européenne ferme aussi les portes de l'OTAN à l'Ukraine, il oublie de préciser qu'il s'agit seulement du statut de "pays membre" de l’organisation, mais pas de celui particulier de "pays allié non intégré".
Factuellement, la coopération militaire avec l'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, ne souffre en effet d'aucune contrainte dans ce marché de dupe orchestré par Washington, surtout lorsqu'il s'agit de rapprocher des menaces des frontières de la Fédération de Russie.
Ainsi, peine le gouvernement Ianoukovitch était-il renversé que les premiers exercices de l'OTAN se déroulaient sur son territoire ("Sea breeze" et "Trident") et des carnets de commandes militaires étaient signés entre Washington et Kiev. Aujourd'hui des instructeurs et conseillers militaires occidentaux (Etasuniens, canadiens, estoniens, polonais etc...) sont à l'oeuvre et jusqu'aux commandes de bien des ministères et services ukrainiens comme ceux de la Défense, de Intérieur, de l'Économie etc... ainsi, à Kiev, le 3ème étage du SBU est désormais occupé par la CIA...
L'Ukraine est désormais intégré dans le SOC (Système OTAN de Codification) qui en fait un partenaire militaire à part entière de la stratégie militaire américaine en Europe. Le Président Porochenko l'a lui même reconnu en septembre 2015 : "Les réformes entreprises en Ukraine correspondent à 99% aux exigences de l'OTAN"
L'Ukraine est désormais intégré dans le SOC (Système OTAN de Codification) qui en fait un partenaire militaire à part entière de la stratégie militaire américaine en Europe. Le Président Porochenko l'a lui même reconnu en septembre 2015 : "Les réformes entreprises en Ukraine correspondent à 99% aux exigences de l'OTAN"
Nous voyons bien que les maîtres étasuniens et leurs contremaîtres de l'UE se moquent bien des peuples de l'Europe, et que leurs promesses d'intégration dans l'Union Européenne, (qui est de surcroît artificielle), ne sont en fait qu'un leurre enchaînant par la dette les nouveaux esclaves à une économie de marché unilatérale...
Mais surtout, dans le contexte double de l'effondrement du système et de la renaissance de son contre pouvoir russe, le mirage occidental n'est qu'un cheval de Troie pour permettre à Washington de rapprocher les bases de l'OTAN au plus près des remparts du Kremlin et de resserrer ainsi l'encerclement militaro-industriel de la Russie.
Pour ce "Piètre" Porochenko ce n'est que la monnaie de sa pièce, car il a trahi lui aussi son peuple, promettant des négociations, un statut spécial pour le Donbass etc... et autres promesses de paix et de fédéralisation jamais tenues... Ce n'est finalement que l'histoire d'un traître trahi !
Dans cette comédie somme toute dramatique du Maïdan, l'Ukraine apparaît comme la grande perdante de l'histoire, et surtout la victime d'un enfumage de la part d'une Union Européenne qui a agité devant ses yeux cupides les scintillement d'un miroir aux alouettes, qui vient aujourd'hui de disparaître...
En attendant, l'Ukraine est quand même devenue cette "anti-Russie" sacrifiable que les USA voulait qu'elle devienne
Car lorsqu'elle avait la possibilité de rester un loup choisissant où et avec qui courir et se nourrissant de ses chasses, Kiev a préféré le collier et une niche dorée. L'Ukraine n'est plus aujourd'hui qu'un chien blessé et qui s'est laissé attaché et affamé par des promesses non tenues, elle ne connaîtra jamais la douceur du foyer pour lequel elle doit chasser l'ours en échange de quelques os à ronger...
Dans cette comédie somme toute dramatique du Maïdan, l'Ukraine apparaît comme la grande perdante de l'histoire, et surtout la victime d'un enfumage de la part d'une Union Européenne qui a agité devant ses yeux cupides les scintillement d'un miroir aux alouettes, qui vient aujourd'hui de disparaître...
En attendant, l'Ukraine est quand même devenue cette "anti-Russie" sacrifiable que les USA voulait qu'elle devienne
Car lorsqu'elle avait la possibilité de rester un loup choisissant où et avec qui courir et se nourrissant de ses chasses, Kiev a préféré le collier et une niche dorée. L'Ukraine n'est plus aujourd'hui qu'un chien blessé et qui s'est laissé attaché et affamé par des promesses non tenues, elle ne connaîtra jamais la douceur du foyer pour lequel elle doit chasser l'ours en échange de quelques os à ronger...
Il est grand temps qu'un vrai Maïdan éclate enfin à Kiev, et que les Ukrainiens se libèrent de leur esclavage.
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya