La "journalope" du mois : Aurélie Didier
La RTBF, un média asservi à la propagande de guerre
Aurélie Didier, au service de la guerre contre la Russie |
Cécile et moi avons croisé une équipe de la RTBF menée par la carriériste Aurélie Didier, très attachée à satisfaire les canons de la politique éditroriale de son média servile.
Nous nous sommes prêtés au jeu de ces reporters belges, espérant peut-être qu'ils soient une exception émergeant du troupeau des esclaves médiatiques. Peine perdue : Aurélie Didier ne révèle finalement dans sa production finale qu'une allégeance à une propagande de guerre pratiquant un étiquetage réducteur et simpliste de ceux qui s'opposent à la dictature de la pensée unique et russophobe..
Voilà encore une journaliste qui aurait dû se contenter de présenter la météo, à condition de limiter les commentaires à "chaud" ou "froid" et de faire venir le mauvais temps... de l'Est bien entendu !
Pour info, voici la première salve que je lui ai adressé par courriel aujourd'hui :
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Aurélie Didier,
Je viens de voir l'article et le journal sur le site de la RTBF et sans en être surpris (votre média a déjà été épinglé en flagrant de média-mensonge) mais je tiens ici à relever certains de vos commentaires, très orientés et déformant la réalité et surtout de caractère diffamatoire... ceci afin que vous compreniez mon jugement.
Quelques exemples seulement car je n'ai pas de temps à perdre avec des laquais serves tels que vous, qui confondent l'information journalistique avec la communication propagandiste.
"Les intéressés tiennent un discours anti-immigration, anti-américain et conservateur"
Primo, je n'ai jamais abordé le sujet de l'immigration avec vous, ceci est hors sujet et si vous avez retenu cet extrait de phrase de Cécile sur plus de 4 heures de conversation réalisée, c'est parce que cela confortait un préjugé personnel.
Secundo, être contre la politique impérialiste menée par les USA est une chose, être antiaméricain est une autre chose, le peuple américain n'est pas responsable de la politique menée par ses gouvernements successifs et donc n'est pas l'objet de notre réaction. Contraire au peuple russe qui subit des sanctions occidentales lorsque la politique de son gouvernement s'oppose à l'expansion de OTAN.
Tertio, vous me dites "réactionnaire" quand je vous ai dit justement être "conservateur" sémantiquement c'est une inversion métapolitique (pour info, Svoboda et Prayvi Sector eux sont des réactionnaires qui veulent restaurer une idéologie passée alors que Kirchner, Junger, Poutine, Douguine, Chavez, etc... ou plus près de vous Steuckers sont des conservateurs qui projettent des valeurs dans une idéologie évolutive qui s'adapte au présent et imagine l'avenir) notre engagement est apolitique et donc ne peut -être réactionnaire !.
Mais je comprends pourquoi ce choix de "réactionnaire" de votre part, ce n'est pas une erreur sémantique mais un choix judicieux pour la charge émotionnelle négative qu'il transporte dans l'esprit du téléspectateur...
"Leur engagement surprenant montre toute la séduction que peut exercer Vladimir Poutine, même chez certains Européens"
Quand vous ais-je dit que nous venions défendre Poutine ?
Nous sommes venus pour participer à la défense du Donbass contre l'agression de Kiev et la position du Président Poutine, même si nous l'approuvons, n'influence aucunement notre engagement.
Votre conclusion simpliste est ici une extrapolation d'une réponse donnée à une question posée sur le personnage.
Dommage que vous n'ayez pas parlé patisserie, on serait ainsi venu dans le Donbass pour défendre la tarte aux poires chocolatées, cela aurait au moins fait rire le téléspectateur.
Là encore votre insertion "surprenant" relève plus d'une russophobie mal contrôlée que d'une saillie pertinente car si vous prenez 5mn pour regarder une carte du monde et un livre d'Histoire, vous conviendrez alors que ce qui est "surprenant", c'est notre allégeance aux USA et que Moscou à bien d'égards est plus proche de Paris que de Washington...
Mais pour cela il vous faudrez être d'abord... honnête !
Mais pour cela il vous faudrez être d'abord... honnête !
Quand à votre choix suivant, celui du mot "séduction" il est tout simplement pitoyable et relève d'une caricature grotesque du président Poutine. A propos, qui est venu séduire les Ukrainiens sur le Maidan avec des flagorneries libérales, des contrats FMI et des gâteaux ? : BHL, Mac Cain, Ashton, Lagarde etc... La Russie au contraire s'est montrée intransigeante sur ses valeurs et tolérante sur le choix des peuples, quand l'Union européenne se montrait intolérante sur le processus démocratique et transigeante sur les alliances servant ses intérêts économiques, mais je doute au dégré d'hypnose servile dans laquelle vous êtes que vous saisissiez la différence.
Personnellement je considère que vous nous avez trompé gravement, et avez réalisé une manipulation mentale de vos téléspectateurs, conforme à une politique éditoriale servant la propagande de guerre menée par les USA et leurs laquais de l'Union Européenne, et bien sûr l'interview à la gare routière bombardée qui mélait le sujet à l'actualité (priorité pour un journaliste digne de ce nom) ne pouvez être insérée... politiquement inacceptable, sauf bien sûr si l'obus avait été tiré par les pro-russes...
Bref, votre reportage est une déformation de la vérité où le montage n'a pour objectif que de servir une conclusion déjà définie par vos patrons. Je vais toutefois demander à votre direction (sans trop d'illusion) un droit de réponse, car vos insinuations sont des allégations mensongères qui ne servent qu'une propagande de guerre et déshonore votre profession...
Recevez chère Aurélie l'expression des sentiments que votre comportement fourbe m'inspire, mais rassurez vous, car vous êtes désormais admise dans la grande famille des "journalopes" du Nouvel Ordre Mondial...
Erwan Castel
L'ARTICLE :
Des Européens, des Français notamment, ont décidé de venir renforcer les rangs des séparatistes. Comme les combattants qui partent en Syrie, ils prétendent défendre un idéal. Ici, la motivation, c'est la lutte contre l'impérialisme américain. C'est aussi un engagement pour la politique du président russe Vladimir Poutine. (Reportage exclusif)
Les intéressés tiennent un discours anti-immigration, anti-américain et conservateur.
Aurélie Didier
Nous avons rendez-vous avec Erwan et Cécile (nom d’emprunt) à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. Ces deux Français vont bientôt s'engager aux côtés des pro-russes. Cécile a trente ans, elle est infirmière. Erwan est un ancien militaire. À Rostov, ils se trouvent donc à une centaine de kilomètres de la frontière ukrainienne. Ils vont bientôt la passer pour aller à Donetsk. Leur démarche est radicalement pro-russe et anti-américaine.
Pour Cécile, "l’Europe est actuellement représentée par une élite à Bruxelles qui est esclave des Etats-Unis. Je pense que la majorité du peuple européen se sent d’avantage représenté par la Russie, qui défend plus des valeurs de souveraineté nationale."
Elle refuse de s’engager sur le front aux côtés des Ukrainiens : "Ce sont des nazis, ce sont eux qui bombardent les populations civiles, je n’ai donc pas envie d’aller les aider." Une rhétorique fréquemment utilisée par le Kremlin, et qui s'appuie sur la présence de combattants d'extrême-droite sur le front ukrainien. Le discours a convaincu Cécile. Elle paye son voyage par elle-même : 4000 euros. Erwan lui a déboursé 7000 euros. Ils partagent les mêmes idées. Erwan ne sait pas encore s’il va un jour rentrer en France. "Je me sens Français et Européen, mais si la France décidait de s’engager militairement dans le conflit, alors je pense que je resterais dans l’Est".
Leur trajet : de Paris jusqu’à Donetsk
Ils ont décollé de Paris, ils ont transité par Moscou avec leur visa touristique, avant d’arriver à Rostov-sur-le-Don. C’est depuis cette ville qu’ils vont prendre un bus pour entrer dans l’Est de l’Ukraine et rejoindre Donetsk. Ils vont s’engager du côté des pro-russes.
Après deux jours d’attente à Rostov, ils arrivent enfin à Donetsk, où nous les retrouvons. Ils sont accueillis par un contact local, qui travaille pour les pro-russes. Il les conduit vers leur nouveau logement à Donetsk, dans un endroit gardé secret pour des raisons de sécurité.
Le lendemain, Cécile a rendez-vous dans un grand hôpital au centre de Donetsk.
Elle est accueillie par les responsables du service de réanimation. Elle est directement plongée dans l'ambiance. On lui présente les patients, et parmi eux, un combattant blessé.
"Je me mets à la disposition de la république de Donetsk, donc je viens ici dans le service de chirurgie thoracique, où on a besoin de personnel." - Donc c’est clairement un engagement aux côtés des séparatistes ? "C’est exact, je pense que c’est ici que les victimes civiles sont le mieux prises en charge, c’est la république de Donetsk qui organise les couloirs humanitaires. "
Des valeurs conservatrices et anti-américaines
Mais pourquoi cette Française s'engage-t-elle du côté pro-russe? Elle se dit déçue par son pays, elle admire Vladimir Poutine. "Oui j’admire sa politique car il défend son pays, et les valeurs traditionnelles de la famille. En France, il y a une politique antifamiliale. Quand on est une famille nombreuse, il vaut mieux être une famille d’immigrés, comme cela on reçoit un max d’allocations. La Russie a une politique qui respecte plus les valeurs familiales, elle a une politique nataliste". Un discours anti-immigration, anti-américain et conservateur.
Erwan de son côté attend encore les instructions, il espère travailler dans le renseignement et être affecté à un bataillon. Leur engagement surprenant montre toute la séduction que peut exercer Vladimir Poutine, même chez certains Européens.
Aurélie Didier
Nous avons rendez-vous avec Erwan et Cécile (nom d’emprunt) à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. Ces deux Français vont bientôt s'engager aux côtés des pro-russes. Cécile a trente ans, elle est infirmière. Erwan est un ancien militaire. À Rostov, ils se trouvent donc à une centaine de kilomètres de la frontière ukrainienne. Ils vont bientôt la passer pour aller à Donetsk. Leur démarche est radicalement pro-russe et anti-américaine.
Pour Cécile, "l’Europe est actuellement représentée par une élite à Bruxelles qui est esclave des Etats-Unis. Je pense que la majorité du peuple européen se sent d’avantage représenté par la Russie, qui défend plus des valeurs de souveraineté nationale."
Elle refuse de s’engager sur le front aux côtés des Ukrainiens : "Ce sont des nazis, ce sont eux qui bombardent les populations civiles, je n’ai donc pas envie d’aller les aider." Une rhétorique fréquemment utilisée par le Kremlin, et qui s'appuie sur la présence de combattants d'extrême-droite sur le front ukrainien. Le discours a convaincu Cécile. Elle paye son voyage par elle-même : 4000 euros. Erwan lui a déboursé 7000 euros. Ils partagent les mêmes idées. Erwan ne sait pas encore s’il va un jour rentrer en France. "Je me sens Français et Européen, mais si la France décidait de s’engager militairement dans le conflit, alors je pense que je resterais dans l’Est".
Leur trajet : de Paris jusqu’à Donetsk
Ils ont décollé de Paris, ils ont transité par Moscou avec leur visa touristique, avant d’arriver à Rostov-sur-le-Don. C’est depuis cette ville qu’ils vont prendre un bus pour entrer dans l’Est de l’Ukraine et rejoindre Donetsk. Ils vont s’engager du côté des pro-russes.
Après deux jours d’attente à Rostov, ils arrivent enfin à Donetsk, où nous les retrouvons. Ils sont accueillis par un contact local, qui travaille pour les pro-russes. Il les conduit vers leur nouveau logement à Donetsk, dans un endroit gardé secret pour des raisons de sécurité.
Le lendemain, Cécile a rendez-vous dans un grand hôpital au centre de Donetsk.
Elle est accueillie par les responsables du service de réanimation. Elle est directement plongée dans l'ambiance. On lui présente les patients, et parmi eux, un combattant blessé.
"Je me mets à la disposition de la république de Donetsk, donc je viens ici dans le service de chirurgie thoracique, où on a besoin de personnel." - Donc c’est clairement un engagement aux côtés des séparatistes ? "C’est exact, je pense que c’est ici que les victimes civiles sont le mieux prises en charge, c’est la république de Donetsk qui organise les couloirs humanitaires. "
Des valeurs conservatrices et anti-américaines
Mais pourquoi cette Française s'engage-t-elle du côté pro-russe? Elle se dit déçue par son pays, elle admire Vladimir Poutine. "Oui j’admire sa politique car il défend son pays, et les valeurs traditionnelles de la famille. En France, il y a une politique antifamiliale. Quand on est une famille nombreuse, il vaut mieux être une famille d’immigrés, comme cela on reçoit un max d’allocations. La Russie a une politique qui respecte plus les valeurs familiales, elle a une politique nataliste". Un discours anti-immigration, anti-américain et conservateur.
Erwan de son côté attend encore les instructions, il espère travailler dans le renseignement et être affecté à un bataillon. Leur engagement surprenant montre toute la séduction que peut exercer Vladimir Poutine, même chez certains Européens.
Aurélie Didier et Garry Wantiez, envoyés spéciaux en Russie et à Donetsk
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AUTRES ARTICLES
Et la RTBF n'en est pas aà sa première manipulation médiatique, comme en témoigne cet article de Michel Collon, le lien : ICI